Conseiller général sortant et sans doute candidat à sa succession dans un 5ème canton de Nice à la nouvelle configuration XXL , Patrick Mottard est un élu de réflexion mais surtout de proximité.
Le dossier de stade du Ray le titille depuis longtemps et entre consultations avec les habitants du quartiers et orientations personnelles, l’élu de Gauche Autrement s’est forgé une conviction : le plan de rénovation présenté (dans ses grandes lignes) par le maire de Nice ne va pas nécessairement dans la bonne direction.
Les voeux de Christian Estrosi aux habitants des quartiers Nord n’ont pas été non plus très rassurants à cet égard.
Patrick Mottard, qui préfère une opposition raisonnée à celle par principe, ne dit pas « non » mais reste attentif et vigilant pour éviter un des coups de poker dont Christian Estrosi est depuis longtemps passé maître en la matière !
Déclaration de Patrick Mottard
À propos des terrains du Ray, après un document électoral, avant les Municipales, de Christian Estrosi plutôt équilibré avec espaces verts, équipements sportifs de proximité, quelques services publics, un parking et une quantité résiduelle de logements, le brouillard fut rapidement de retour sur la plaine du Ray quelques semaines plus tard au conseil métropolitain NCA.
Le moins qu’on puisse dire est que la dernière intervention du maire lors de ses vœux à Nice-Nord n’est pas de nature à lever le voile de ce brouillard.
On y apprend qu’il y aura une mini-coulée verte (de quoi ravir Jacques Dutronc qui pourra ajouter un mini de plus à sa chanson « Dans notre vie tout est mini… »). Mais, toujours selon la même source, elle sera financée par les… promoteurs.
Une façon de dire que nous serons à nouveau dans le cadre d’un partenariat public-privé toujours délicat à monter quand les exigences d’intérêt général – comme au Ray – sont élevées. Et comment ne le seraient-elles pas dans un quartier au bord de l’asphyxie ?
Quelle que soit la formule juridique retenue – et je n’ai pas d’a priori idéologique sur celle-ci –, il est impératif de ne pas signer un chèque en blanc. De là à dire qu’un conseiller général indépendant est plus que jamais nécessaire pour suivre l’affaire il n’y a qu’un pas…
