Le Front de Gauche a appelé au rassemblement devant le consulat grec à Nice, ce lundi 26 janvier. Au lendemain de la victoire du parti Syriza, le PCF a souhaité fêter cette réussite et exprimer son soutien envers le peuple grec.
Drapeau grec, pancartes et banderoles rouges s’agitaient parmi une soixantaine de joyeux manifestants. C’est dans une ambiance festive que le PCF a souhaité s’adresser au peuple grec. «Ils ont regagner leur dignité. La victoire de Syriza est la victoire du peuple! C’est un immense espoir!», acclamait Cécile Dumas, Secrétaire générale du Parti Communiste.
«L’austérité de la Troïka, c’est terminé! Des discussions auront lieu autour de la dette grecque et pour refaire vivre les services publics afin de combler la crise humanitaire que l’austérité Européenne avait créé. Je crois que ces changements sont fondamentaux et donnent un espoir énorme. Pour nous, militants du Front de Gauche, c’est un immense espoir. Nous souhaitons que cela soit contagieux à l’échelle de l’Europe», poursuit-elle.
«Le 25 janvier est une date historique pour l’histoire de l’Europe»
Pour Cécile Dumas, le 25 janvier est une date historique pour l’histoire de l’Europe. «Enfin les politiques d’austérités sont contrées par la volonté d’une justice sociale et non pas l’émergence d’une extrême droite xénophobe et raciste! Le peuple grec a choisi l’émancipation sociale».
«Cette élection est historique. Mais Syriza est confronté à de nombreux défis. Les banques et certains puissants feront tout pour que cela ne marche pas. Il faut savoir que la Grèce a déjà remboursé sa dette. Ce que l’Europe réclame, ce sont les intérêts. Si la Grèce arrête de payer, personne ne perdra de l’argent. Pendant que les Grecs souffrent, la France reçoit des intérêts. Ce n’est pas normal, il faut être solidaire», souligne Pascal Tournois, militant au Front de Gauche.
Une lueur d’espoir pour le peuple?
«Nous sommes des vieux compagnons de route d’Alexis Tsipras*. J’ai eu la chance de le rencontrer à Athènes il y a deux ans. C’est quelqu’un de très simple qui veut vraiment faire de la politique pour le peuple et non pas pour l’oligarchie», confie Cécile Dumas.
Dommage pour elle que, d’après les sondages, les électeurs alpe-marins n’ont pas l’aire de suivre cet exemple lors des élections départementales du 22 et 29 mars.