Lors d’une allocation, mercredi 28 octobre, le Président de la République a détaillé les nouvelles restrictions mises en place pour lutter contre l’épidémie de Covid-19.
Le chef de l’Etat « garde l’espoir » que les familles puissent se réunir à Noël. L’objectif du reconfinement? «Passer de 40.000 contaminations par jour à 5.000», a affirmé Emmanuel Macron.
À Nice, Christian Estrosi a fait sienne la communication du Chef de l’État :
J'approuve cette décision de confinement qui est courageuse car sans doute, pour certains, impopulaire. #confinement2 #macron20h
— Christian Estrosi (@cestrosi) October 28, 2020
De la même teneurs la réaction du président du Département Charles-Ange Ginésy :
Le Président de la République vient d’annoncer un nouveau #confinement adapté pour faire face au #COVID19fr.
Je salue cette décision difficile mais indispensable pour protéger la population tout en assurant le maintien d’un maximum d’activités économiques. 👇#macron20h pic.twitter.com/dSRxXdq0tf
— Charles Ange Ginesy (@ca_ginesy) October 28, 2020
Face à l’ampleur de la deuxième vague de l’épidémie de Covid-19, fini les récentes mesures locales de couvre-feu pour 40 millions d’habitants : à partir de minuit dans la nuit de jeudi à vendredi, jusqu’au 1er décembre a minima, le confinement concernera tout le territoire.
Le suivi de l’épidémie sera régulier. Dans quinze jours, «nous évaluerons si nous pouvons alléger certaines contraintes, en particulier pour les commerces», a précisé Emmanuel Macron.
Les Services publics et les magasins alimentaires resteront ouverts, les autres fermés sauf exception.
Les travailleurs qui peuvent recourir au télétravail y sont de nouveau fortement incités. Le dispositif «sera à nouveau généralisé, mais l’activité continuera avec plus d’intensité» que lors du premier confinement. Ainsi, les usines resteront par exemple ouvertes. «L’économie doit continuer», a résumé le Président de la République.
Les écoles, collèges et lycées resteront toutefois ouverts, à la différence du premier confinement. L’enseignement supérieur se fera en revanche à distance.
Le chef de l’État a annoncé que les Français ne pourraient pas «se déplacer» d’une région à l’autre. Avec toutefois une «tolérance» ce week-end pour permettre aux Français actuellement en vacances de rentrer chez eux.
Cette stratégie sera soumise par le premier ministre, jeudi, à un débat et à un vote non contraignant à l’Assemblée nationale et au Sénat.
Des sorties seront permises sur présentation d’une attestation qui pourra être téléchargée sur le site du gouvernement. Seront autorisés les déplacements pour :
- des raisons professionnelles (par exemple se rendre à son travail ou le quitter), quand le télétravail est impossible ;
- des raisons de santé (par exemple aller à l’hôpital, à la pharmacie) ;
- aider un proche en situation de dépendance ;
- faire du sport ou sortir son animal de compagnie.
L’ensemble de ces mesures resteront en application au moins jusqu’au 1er décembre.