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22 novembre 2024

Plan communal de sauvegarde : à quoi ça sert ?

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Que faire si le Paillon débordait?
Que faire si le Paillon débordait?
Depuis la loi de sécurité civile du 13 août 2004, le Plan Communal de Sauvegarde (P.C.S) est obligatoire dans les grandes villes, dont Nice. C’est dans ce cadre que s’est déroulé un exercice de simulation vendredi 15 décembre à la mairie. Il s’agissait de voir comment les autorités concernées, dont l’équipe municipale et les pompiers, agiraient en cas d’inondation majeure de plusieurs quartiers niçois par le Paillon. Une pseudo cellule de crise avait, pour l’occasion, été installée au rez de chaussée du bâtiment, l’étage entier étant réquisitionné. Pour affronter ce type de situation, réunir tous les acteurs concernés (une vingtaine de personnes) autour d’une table ronde, afin d’évaluer leurs coordinations si une catastrophe s’abattait sur la ville, devient une priorité. Une prise de décision efficace et cohérente est à ce prix.

Et des décisions, ils ne vont pas arrêter d’en prendre. Le programme est vaste. L’alerte météo niveau orange a été déclenchée à 6 heures: de fortes pluies (jusqu’à 100mm localement) se sont abattues pendant la nuit. Conséquence directe, le Paillon vient de déborder. Le P.C.S est rapidement mis en place vers 8h15, suite aux premiers incidents. Un homme et son engin de chantier viennent en effet d’être emportés par la crue. D’autre part, le lycée Apollinaire est encerclé par les flots. Les lycéens doivent être confinés dans le gymnase de l’établissement scolaire. Tout au long de la journée, comme si la situation était réelle, la cellule de crise va s’efforcer de trouver des solutions aux multiples problèmes engendrés par cette inondation.

En premier lieu, alerter en temps réel administrations et services. Vérifier et tester ensuite les procédures de mise en œuvre du centre de crise et du poste de commandement ainsi que la collaboration entre les responsables de la cellule. Enfin, informer sans paniquer le grand public via les médias. Chacun, à un poste bien précis, a joué le jeu. Marc Lafaurie, adjoint à l’environnement, précise : « Cette simulation a pour objectif de voir où et quand cela ne marche pas ». Et d’ajouter : « Le jour où ça arrivera vraiment, on sera prêt ».

Une fois l’exercice achevé, deux ingénieurs du centre d’information du public pour la prévention industrielle et la protection de l’environnement sont chargés de débriefer l’équipe. Il en ressort que la cellule de crise s’en est bien tirée. Une autre simulation aura lieu en mars 2007 mais cette fois-ci complètement à l’aveugle. Même le jour de l’exercice ne sera pas communiqué aux personnels concernés.

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