Trois militaires ont été agressés à l’arme blanche, ce mardi 3 février dans le centre de Nice, alors qu’ils étaient en faction devant un centre communautaire juif dans le cadre du plan Vigipirate. L’auteur Moussa Coulibaly, d’origine malienne et âgé de 30 ans, a été interpellé et le parquet antiterroriste s’est saisi de l’enquête.
« Une deuxième personne, un homme de 43 ans, né au Tchad et de nationalité canadienne, a été interpellée et des vérifications sont en cours », a également indiqué une source policière. A l’heure actuelle aucun élément ne permet d’affirmer s’il s’agit d’une tentative d’attentat ou de l’acte d’un déséquilibré.
Fort heureusement, les militaires blessés ne l’ont pas été de façon grave et ont été rapidement hospitalisés, recevant dans la foulée la visite du Préfet Colrat.
Dans la soirée, les Ministres de l’Intérieur Bernard Cazeneuve et de la Défense Jean-Yves Le Drian sont arrivés à Nice pour visiter les soldats. Christian Estrosi en a profité pour leur faire visiter le Centre de Supervision Urbaine. Les Ministres ont ensuite rencontré des représentants de la communauté juive au centre Jean KLING, 3 place Masséna.
Au vu de l’irrationalité de ce fait et du comportement de son auteur, il y a se demander si le plan Vigipirate ne devrait pas comporter, en plus de la présence des forces de l’ordre et des militaires sur le terrain et à tutelle des lieux sensibles, la présence de psychiatres !
Terroriste ou pas, comment une personne sensée peut attaquer une patrouille de militaires en plein centre ville, au milieu de la foule, armé d’un seul couteau !
Pour faire quoi, au delà de pouvoir en blesser un ou plus ? Cherchent-ils tous les fameuses 72 vierges qui les consoleront au paradis ?
Ou bien, ce bombardement médiatique autour d’un problème certes prioritaire mais pas exclusif de la vie, n’aurait-il pas comme résultat de faire imploser la tête de quelques sujets qui auraient besoin d’une sévère révision ?
Un fameux psychiatre ne demandait-il pas de fermer les services psychiatriques des prison en arguant, que de toute manière, les vrais fous étaient dehors !
Des épisodes comme ceux d’hier rendent légitimes la question suivante : et s’il n’avait pas tout à fait tort ?