Des militants de Greepeace, Altac et de la confédération paysanne ont procédé à une action coup de poing ce jeudi matin à Nice. Cette action s’est déroulée dans plus de 20 villes en France. Le but était de coller des d’affiches devant les permanences des députés ayant voté en faveur du CETA.
Clairement, il n’ pas répondu à nos demandes, car il l’a signée sachant que d’autres députés LREM se sont abstenus. » Pour Alain Legendre, co-coordinateur du groupe local de Greenpeace à Nice, cette action avait pour but d’abord interpeller les députés plutôt qu’Emmanuel Macron. « L’action visée Cédric Roussel, il l’a voté il y a un an jour pour jour à l’Assemblée nationale comme quoi la France pouvait s’engager dans cette voie. Le CETA est reparti au Sénat mais cette action se veut résolument locale et française ».
Il a indiqué qu’à plusieurs reprises, ils ont essayé de le contacter, lui n’était pas co-coordinateur à l’époque, mais il sait que cela n’a servi à rien. « Il y a un an, je n’étais pas coordinateur de Greenpeace, mais je pense certainement qu’il y a eu des envois de courrier, de demandes d’informations. On interpelle toujours dans un premier temps les députes ou les sociétés privées pour poser des questions et attirer leur attention avant de lancer des actions. »
Du côté de la permanence, le député de la 3e circonscription des alpes maritimes n’était pas présent à ce moment-là. C’est sa collaboratrice Caroline Puisségur qui a découvert ces collages sauvages.
« J’ai pu constater lorsque je suis arrivée qu’il y avait huit affiches collées sur nos vitres. On peut déplorer le manque de dialogue et le mode opératoire, car le député Cédric Roussel dans le cadre des votes qu’il y a eu sur le CETA, a toujours reçu les collectifs et a toujours échangé avec eux. En ce moment, on vote des plans de relance économiques et où plus de 1/3 des crédits seront alloués à l’environnement. »
Une enquête de la police nationale a été ouverte. Elle est venue constater les dégâts hier matin. Pour le moment, le député n’a pas indiqué s’il compté porter plainte. Il est important de préciser que cette action ne se limitait pas à quelques villes ou secteurs mais bien à l’ensemble de l’hexagone.