Tandis que les blessés luttent entre la vie et la mort, les enquêteurs continuent leurs investigations, la question posée à la une par notre quotidien régional est destinée à rester sans réponse… au moins pour le moment.
Une chose est certaine : La chronologie et la dynamique des faits, montrent bien que le « travail » a été l’œuvre de professionnels mais, voulaient-ils vraiment abattre leurs cibles – et dans ce cas ils se sont trompés – ou voulaient-ils simplement les blesser et sont-ils allés trop loin ? Les réponses à ces questions pourraient donner une orientation à l’analyse et favoriser une meilleure compréhension des faits.
Dans le cadre d’une action de criminalité telle, pour des raisons qui pourraient être économiques (la construction et l’immobilier sont des périmètres d’action et d’influence des les plus risqués), doit-on penser à la n’drangheta calabraise qui a pris ses quartiers dans le département frontalier d’Imperia (les conseils municipaux de Vintimille et de Bordighera ont été dissous par le ministère de l’Intérieur italien pour infiltrations mafieuses et l’ancien Ministre Claudio Scajola, l’homme fort de la droite dans ce territoire, vient d’être arrêté par la Direction Anti-mafia) et qui a bien infiltré le littoral azuréen ? Ou bien plutôt la mafia tchétchène qui quadrille Antibes et ses zones luxueuses où beaucoup de « bizzmen » (comme les russes appellent les hommes d’affaires à l’insolente réussite) ont investi dans des belles propriétés et qui, quand elle agit, n’y va rarement par quatre chemins ?
D’ailleurs, quand la situation monte en puissance, cela veut dire que la mise en jeu est des plus importantes. Et, dans ces cas, pour essayer d’en savoir plus, comme conseillait le magistrat sicilien, Giovanni Falcone, assassiné par la mafia : « Follow the money » ! Qui n ‘est que la variante moderne du latin : Cui prodest ?
Comme quoi, on en revient toujours au même point !
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