Ce mardi 28 novembre, le bus #BringThemAllHome, à l’effigie des otages israéliens a commencé sa tournée dans les Alpes-Maritimes par un arrêt remarqué, place Masséna.
« Hommes, femmes, enfants, et personnes âgées sont otages du Hamas depuis le 7 octobre », peut-on lire sur le véhicule stationné, ce 28 novembre à 10h30, sur la place Masséna. Ce camion arbore le hasthag #BringThemAllHome, traduit en français par #Ramenonslesalamaison.
Parti de Paris le 7 novembre dernier, le camion sillonne les routes de France recouvert des photos des visages des plus de 240 otages retenus à Gaza par le Hamas, pour appeler à leur libération. Au lendemain de la libération de 17 otages retenus par le Hamas, il démarre sa tournée dans le département des Alpes-Maritimes.
D’abord garé sur le parvis de l’hôtel du Département, il est ensuite passé par la Place Masséna, avant de continuer son périple cet après-midi. Il passe par les communes de Saint-Laurent-du-Var, Cagnes-sur-Mer, Antibes, Cannes et Grasse, avant de prendre la route ce soir pour Marseille.
« C’est avec une grande émotion que nous sommes rassemblés ici en l’Hôtel du Département. Le 7 octobre, le Hamas a crucifié la paix en commettant un crime contre l’humanité. Face à l’horreur absolue, le Département a choisi d’afficher sa volonté en demandant instamment la libération des otages retenus par le Hamas« , déclare Charles Ange Ginésy, président du Département.
« Ces dernières heures, nous avons eu le bonheur de voir certains d’entre eux retrouver leurs familles, et espérons que tous les autres seront libérés le plus rapidement possible« , ajoute-t-il. Le 19 novembre dernier, le Département avait dévoilé une bâche en soutien aux otages sur le bâtiment des Archives départementales, à l’occasion d’une cérémonie solennelle.
« Il faut continuer de se mobiliser pour demander la libération de tous les otages »
Accueillir cette initiative du Crif qui a pour but de « ne pas oublier les otages et de leur redonner leur humanité », c’était un moyen de plus pour la ville de Nice de continue d’afficher son soutien indéfectible à l’État Hébreu et à son peuple.
Depuis déjà plus d’un mois, les panneaux publicitaires lumineux de la ville ont pris part à la campagne #BringThemAllHome en affichant les visages des enfants enlevés par le Hamas, le 7 octobre dernier. Le drapeau israélien, lui, trône toujours sur la façade de l’Hôtel de ville. Et il le restera, « tant que la guerre ne sera pas finie » avait déclaré le maire de Nice, lors du rassemblement en soutien au peuple israélien du 9 octobre.
« Si les premières libérations sont un soulagement, il faut continuer de se mobiliser pour demander la libération de tous les otages« , partage le maire de Nice sur son compte X (anciennement Twitter).
Ce lundi 27 novembre, 11 Israéliens dont 3 Israélo-français ainsi que 6 Thaïlandais ont été libérés. Parmi eux, Eitan, 12 ans, scolarisé à Nice a été relâché, accompagné de deux autres enfants français, Sahar et Erez.
En échange de la libération d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens, un cessez-le-feu de quatre jours a été décrété entre l’Israël et la Palestine. Entré en vigueur vendredi dernier, il devait s’arrêter ce mardi à 7h mais le Qatar a annoncé que la trêve était prolongée de 48h.