Agnès Rampal, voulait le titre de Vice-Présidente et non pas seulement celui de Présidente de Commission. Comme ne lui a pas été attribué, elle quitte le Conseil régional.
Chargée de l’Euro-Méditerranée , elle s’estime lésée d’un droit mérité après tant d’années de travail pour faire avancer ce dossier qui lui tient visiblement à coeur: « Cela fait des années que je travaille pour fluidifier les relations entre la terre qui m’a vu naître et celle où je vis aujourd’hui. »
Elle justifie celui qu’on pourrait voir comme un acte d’égocentrisme : « Je suis surprise que de nouveaux venus obtiennent le poste que j’espérais, alors qu’ils viennent à peine d’être élus. »
Pas de noms mais une allusion à peine voilée. Malheureusement pour elle, les jeunes ont les dents longs.
Le président de la Région Renaud Muselier précise : « Il n’y a que quinze vice-présidents, je suis bien obligé de les répartir. Mme Rampal était à la tête d’une commission faite sur mesure. Ça ne la satisfait pas, j’en prends acte. Les missions qu’elle assumait seront ventilées. »
La démission de l’élue niçoise va permettre au premier adjoint au maire de Saint-Laurent-du-Var, Thomas Berettoni, d’intégrer l’hémicycle régional. Lui aussi, c’est un jeune, certainement content de profiter de l’aubaine.
Quant à Agnès Rampal, elle ne regrette pas sa décision: « Je continuerai à siéger au Conseil Municipal où je m’occupe de l’Euro-Méditerranée ».
Comment on dit « sortir par la porte et entrer par la fenêtre ?