A quoi doit servir une élection présidentielle au suffrage universel, hormis de désigner le futur chef d’Etat ?
Elle doit être l’occasion d’un vaste débat sur la situation de la France, sur les conditions de son expansion et sur sa place en Europe et dans le monde.
Mais, elle est aussi l’occasion de créer un élan, une dynamique, de mettre en valeur les atouts de notre pays, ses qualités, ses valeurs bref de « penser positif ».
Force est de constater que, dans un pays rongé par le doute et l’inquiétude, par les divisions et la peur, le débat actuel n’a pas permis d’enclencher cette dynamique.
On cherche désespérément une lueur positive dans cet océan de pessimisme.
La jeunesse française est l’une des plus pessimistes du monde : si elle suit les « prophètes de malheur », elle le deviendra encore plus.
Les « déclinistes » martèlent matin, midi et soir leurs sombres constats et leurs perspectives noirâtres.
La crédibilité a disparu ; la confiance est en berne : difficile dans ces conditions de créer une dynamique et un élan réformateur.
Depuis Max Weber, nous savons que la richesse ne repose pas uniquement sur des explications matérielles : capital, travail, progrès technique. Les mentalités et les comportements y prennent aussi une part sûrement prépondérante.
C’est la société de la confiance, garante d’une nouvelle croissance économique et de conquêtes sociales inédites, issues du partage des richesses nouvellement créées.
La société de confiance est une société en expansion, une société de solidarité, de projet commun et d’ouverture.