La droite soi-disant républicaine (tous candidats à la primaire confondus) le laisse entendre : si elle gagne la présidentielle, il ne faut pas s’attendre à ce que l’objectif de 3 % de déficit soit respecté l’an prochain.
Parce qu’en chargeant la barque de promesses électoralistes il faudra bien des moyens pour financer les réformes tout en baissant les impôts.
Voici donc les futurs dirigeants français, déjà parmi les moins crédibles en Europe sur leurs engagements budgétaires, qui s’offrent un nouveau petit vertige anti-rigueur.
Encouragés, il faut le dire, par bon nombre d’économistes qui conseillent de profiter de taux très bas pour desserrer l’étreinte de l’austérité.
On est au moins sûr d’une chose : si une promesse électorale doit être tenue, ce sera celle-là.