Son parti, l’UDI se tient en dehors des jeux en attendant le nom du vainqueur avec lequel négocier la ralliement mais Rudy Salles ne pouvait pas rester en tribune pendant que sur le terrain les challengers se rentrent dedans.
L’annonce est sans éclat: « ‘J’ai décidé de soutenir le candidat Nicolas Sarkozy lors de cette primaire » a-t-il affirmé dans un communiqué.
Son alliance avec Christian Estrosi et Eric Ciotti passe aussi pour ne pas manquer les rendez-vous qui comptent, quand il faut afficher sa fidélité et montrer patte blanche.
D’ailleurs le petit jeu tactique est bien visible: le président du Conseil Départemental tient le flanc droit, lui le flanc modéré, ce qui permet au président de LR azuréen de zigzaguer suivant le moment et les circonstances.
Une loyauté qui est bien récompensée: lors de la désignation des candidats à la députation pour les législatives en 2017, les LR l’ont reconfirmé. Pas mal, pour quelqu’un qui n’est même pas du parti.
