Le Ministère de la Justice a fait connaître sa ou ses décision(s) concernant la situation de l’établissement pénitentiaire de Nice, objet de discussions depuis plusieurs années.
Conformément aux préconisations du Préfet Leclerc, l’actuelle prison, construite en 1887 (!) sera maintenue mais rénovée : aujourd’hui, elle accueille 670 détenus pour une capacité de 300.
On peut facilement comprendre l’inconfort, qui s’additionne à la vétusté, pour arriver à une situation générale pas digne d’un pays civilisé !
De plus, un nouveau lieu de détention d’une taille plus importante (650 places) va voir le jour dans la zone de la Baronne dans la Plaine du Var (rive droite).
Parallèlement à ces annonces, le garde des Sceaux a expliqué qu’un quartier de préparation à la sortie (QPS) était à l’étude dans les Alpes-Maritimes et que les recherches du foncier étaient en cours.
Le communiqué ne fait pas état des délais. On comprend bien la raison : ce sera au nouveau Garde des Sceaux de reprendre en main les dossiers pour leur donner une suite opérationnelle.
Les polémiques, anciennes et récentes, vont-elles cesser pour autant ?
On rappelle qu’une association de riverains avait demandé la fermeture de la prison en ville et la rénovation du quartier.
Que le maire de Saint-Laurent, lui s’était opposé à l’installation de la prison dans sa commune, zone des Iscles, dont il avait été question à un moment donné.
Que le président de la Métropole s’était insurgé contre l’option concernant la Plaine du Var (rive gauche ?).
Enfin, si tout le monde reconnait l’insoutenabilité de la situation actuelle, chacun essaye de refiler la patate chaude à l’autre.
La décision ministérielle suffira pour siffler la fin de la récréation ?