Comme dans tous les meilleurs feuilletons , la conclusion s’annonce « sweet » (douce) dans l’affaire du procès Cazeneuve-Bertin qui, en vérité, est simplement la queue des confrontations politiques qui ont suivi la tragédie de cette nuit- là.
En fait, d’après la procureure dans sa plaidoirie, il ne s’est rien passé, sauf un grand équivoque : un « malentendu », né dans un moment de « stress » et « d’extrême fatigue »
Bref, elle a « certitude qu’il n’y a jamais eu d’ordre passé à Mme Bertin pour faire un faux » et demandé au tribunal correctionnel de Paris de « rétablir la vérité » à cet égard.
Sandra Bertin, qui a reproché au ministère de l’Intérieur de l’avoir harcelée pour modifier un rapport, avait « fantasmé » ces prétendues pressions. Mais elle n’avait pas eu « d’intention maligne » en les rapportant ensuite à une journaliste du Journal du Dimanche, qui en a fait un article publié le 24 juillet.*
Reste le doute de comment elle a eu ce contact et pourquoi ce besoin psychologique d’évacuation est intervenu plusieurs jours après les faits supposés.
Il est vrai que le contexte dans lequel les faits se sont déroulés, était exceptionnel, voire unique.
Le Tribunal statuera le 16 septembre, mais il parait improbable qu’il veuille démentir la conclusion du parquet.
Et puis, tout le monde a envie de tourner la page.