F. Tujague : Nous souhaitons poursuivre le développement de
la commune de Contes, et ce, malgré, l’incertitude et l’inquiétude
liées à la réforme des collectivités locales et à la suppression de la taxe professionnelle. Le musée sera achevé à l’automne et ouvrira ses portes au printemps 2011. L’orgue de l’Eglise Sainte-
Marie-Madeleine, en réhabilitation, retrouvera son lieu d’origine
mi-2010.
Lettre du Paillon : Vous avez également évoqué la construction de logements
sociaux ?
F. Tujague : Dans quelques semaines, les neuf logements sociaux de l’avenue Céleschi accueilleront leurs premiers locataires. 2010 verra aussi l’avancée du programme de douze nouveaux logements
sociaux ainsi que l’aménagement de dix logements communaux,
à Sclos, au village et place Allardi.
Lettre du Paillon : A la maison Binet, également ?
F. Tujague : Effectivement, il y en aura deux. Les travaux ont été confiés aux jeunes qui se forment aux métiers du bâtiment dans le cadre d’une
convention passée avec la SARL « La CLEF 06 ». Sur ce site, la Maison de Formation du Pays des Paillons, gérée par La CLEF, ouvrira, également, un chantier en vue de créer, en lien avec le musée de la
vigne et du vin, une collection des cépages de vignes de notre
département
Lettre du Paillon : On annonce une réalisation étonnante qui va, certainement,
modifier la vie du village ?
F. Tujague : En effet, le conseil municipal a décidé de construire,
entre la place Ollivier et la place du monument aux Morts, un ascenseur incliné qui s’accompagnera du réaménagement des escaliers de la montée Stalingrad.
Ce projet qui s’inscrit dans un objectif de développement durable va permettre de sécuriser et de revitaliser le village. Les stationnements
sur la place de la République et au monument aux morts pourront
alors être supprimés. La place Clémenceau deviendra un lieu de rencontre agréablement paysagé.
Lettre du Paillon : Cela, ne va-t-il pas causer quelques désagréments ?
F. Tujague : Non, je pense qu’à l’inverse ces aménagements
vont considérablement améliorer la qualité de vie au village.
Aujourd’hui, il y a une source d’insécurité avec un stationnement
anarchique, qui gène beaucoup les Sapeurs pompiers s’ils
doivent intervenir en urgence, notamment la nuit. On aura toujours la
possibilité de traverser le village et de s’arrêter mais on ne
pourra plus stationner que sur des espaces bien délimités et
je l’espère au parking du Riou dont la réalisation est toujours retardée
par les procédures juridiques en cours.
Lettre du Paillon : Le visage du quartier de la Grave va-t-il aussi changer ?
F. Tujague : C’est effectivement un des objectifs de la municipalité.
Nous travaillons actuellement à un projet de rénovation urbaine.
Celui-ci devrait comporter une nouvelle gare routière, plus de
places de stationnement, des logements locatifs et en accession
à la propriété, des locaux commerciaux, des locaux à usage
public ainsi que d’importants espaces aménagés pour les
piétons, à l’image de ce qui vient d’être réalisé au quartier
Miaglia. Ce grand projet de renouvellement urbain
vise à privilégier des formes urbaines moins consommatrices
d’espace, directement desservies par les transports en commun
et favorisant l’implantation de commerces et de services
de proximité. Pour le moment, l’étude n’est pas finalisée.
Avant de prendre toute décision, le projet sera présenté aux Contois
et leur point de vue sollicité. L’agrandissement de la maison
Ollivier qui va accueillir des locaux commerciaux, est la première étape de
cet aménagement.
Lettre du Paillon : D’autres projets ?
F. Tujague : Des travaux d’assainissement, la réfection des routes, l’aménagement de la place de Sclos, la construction d’un établissement
d’accueil pour adultes handicapés porté par l’ADSEA au quartier la
Tour, le démarrage du centre de secours, et la création d’exploitations
agricoles, à Sclos, au quartier Barella ainsi qu’à La Pointe par la communauté de communes. Sans oublier le fonctionnement
des services publics communaux de l’eau de l’assainissement
ou encore de la restauration scolaire. Sans oublier non plus le soutien à la riche vie associative de notre commune ou encore les actions
que nous devrons mener pour défendre notre territoire et les
prérogatives des communes. Une année pleine en quelque sorte.
