Un cas qui en a pas un et qui montre bien que le dicton américain « quand on met la m… dans le ventilateur, on ne se jamais dans quelle direction elle va partir » est toujours valable!
On s’explique: David Nakache , président de l’association Tous Citoyens et candidat aux municipales dans la liste VIVA!, avait présente la tête de liste Mireille Damiano avec comme arguments : « pour en finir avec le clientélisme et la corruption à Nice ».
C’était le 4 décembre. Touché dans le vif, Christian Estrosi l’a assigné en justice par diffamation.
L’audience , prévue pour ce lundi, a été repoussée pour cause de grève au 13 octobre.
Les avocats en grève , ai lieu de débattre, avaient organisé un barbecue géant devant le tribunal de Nice. On pourrait dire …heureusement parce que cette histoire a pris des tons démesurés.
David Nakache n’a trouvé de mieux que se poser en martyr de la démocratie et a publié un article aux accents apocalyptiques sur son blog : « cette judiciarisation systématique de la vie politique constitue une tentative pour intimider et museler toute opposition afin que l’on se dise [attention, si je dis ceci ou cela, je vais avoir un procès.] Eh bien non, personne ne me privera de ma liberté d’expression. Personne ne me fera taire ».
Franchement ça fait un tantinet fort , vu que sa réaction montre bien qu’il a le droit de parole publique et il en fait , en toute légitimité, un usage abondant.
Quant à Christian Estrosi on se demande quel préjudice a pu lui apporter une phrase qui de plus ne le citait pas directement et qui l’on devrait considérer comme une opinion personnelle dans un contexte politique de campagne électorale . D’ailleurs le PCF et le mouvement gauchiste Ensemble06 sont monté tout de suite au front…
A moins que le Maire de Nice y voit un acte de lèse majesté …
Dans ce cas , bienvenue la grève judiciaire qui permettra aux duellistes de passer la période électorale qui rend les candidats nerveux, de prendre du recul et faire baisser la température , et après réflexion revenir à des comportements plus appropriés par rapport aux faits.
Ils pourraient trouver inspiration dans la fameuse querelle entre William Tackeray et Charles Dickens , deux sommités de la littérature anglaise du XIX siècle, qui eut comme théâtre le Garrick Club. Mais, convenons-le, cette querelle avait fière allure, celle-ci …
Pour en finir: A propos du barbecue ? Ca valait la peine de faire grève pour y goûter ?