Réfugiés dans le lit du Var, à cause de l’absence d’emplacement disponible, un groupe de roms est menacé par les crues de ce fleuve. Une décision de justice prévoit le démantèlement de ce campements: Et ensuite, ce se sera l’installation provisoire ou l’expulsion du territoire français ? La décision incombe au Préfet, pris entre deux feux : l’humanitaire ou le sécuritaire. Un choix pas simple et critiqué à l’avance !
Pour Christian Estrosi, Député-maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur :
« Bien que je me réjouisse du démantèlement des campements de ROMS installés sur les berges du Var, qui abritent une centaine de personnes, je serai attentif à ce que ce démantèlement n’anéantisse pas les efforts consentis depuis plusieurs années pour endiguer ce phénomène. »
La prochaine évacuation de ce campement risque de conduire ces populations à se réinstaller en différents lieux de la Ville.
A cette position, répliquent les Alternatifs : « Alors que le préfet, dans un premier temps, propose une installation provisoire, Estrosi et Ciotti, qui, depuis des années font concurrence au Front National, s’opposent à cette installation.
Selon le maire de Nice qui cherche à dresser la population contre les étrangers, la présence des Roms est contradictoire avec la construction d’une cantine scolaire et la création d’une nouvelle voie de 40 m liée au projet Ikea. Quant au député Ciotti, il reprend la thématique raciste du risque d’invasion en fustigeant la circulaire du gouvernement, pourtant bien timide, qui retarderait l’expulsion en Roumanie et créerait un “appel d’air”.