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8 septembre 2024

Reconstitution de campements illicites dans le lit du Var : Le Conseil Général saisit la justice pour obtenir leur démantèlement

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La campagne pour les élections municipales n’est pas encore commencé mais les divers partis et candidats choisissent déjà leur positionnement sur l’échiquier de l’offre politique aux électeurs.


cg06-21.jpg Eric Ciotti, lui, est déjà carrément en 2017… année durant laquelle auront lieu les élections présidentielles et législatives. Dans le collimateur, le strapontin de Ministre de l’Intérieur. Alors, autant choisir son cheval de bataille tout de suite et jouer à fond la carte de l’anti-rom en décrétant que ces gens sont des roumains ou bulgares et doivent retourner chez eux.

La liberté de circulation ? La présomption d’innocence ? Le devoir humanitaire ?
Tout ça n’a aucune importance, ce qui compte c’est le profil de l’inflexible et l’image vis-à-vis des électeurs. A chacun sa voie au succès !

Déclaration de Eric Ciotti, président du Conseil Général 06

« À la suite du transfert de compétences et de propriété du fleuve Var de l’État au Département par convention du 15 mars 2013, j’avais engagé, au nom du Conseil général, le 22 avril dernier une première procédure d’expulsion devant le tribunal administratif de Nice en référé tendant à obtenir l’expulsion des divers occupants sans droit ni titre présents dans le lit du fleuve sur les communes de Nice et Saint Laurent du Var. Ces occupations étaient antérieures au transfert de domanialité.

Par ordonnance du 7 mai dernier, le juge administratif avait fait droit à la requête et avait ordonné aux occupants de quitter les lieux avant le 17 mai, expulsion pouvant être exécutée avec le concours de la force publique. Cette dernière a été sollicitée auprès de Monsieur le Préfet le 17 mai et accordée dans la foulée ce qui avait permis la libération des lieux le 21 mai 2013.

Pourtant, il a été établi ces derniers jours la reconstitution de nouvelles occupations sur les mêmes communes à des endroits plus ou moins similaires. La présence d’environ 70 personnes, adultes et enfants, a été constatée. A l’initiative du Conseil général, deux constats d’huissiers ont été dressés pour établir la réalité de ces occupations. Sur cette base, je saisirai le tribunal administratif en référé aux fins d’expulsion, le 25 octobre.

En tout état de cause, je souhaite que le Gouvernement prenne toutes ses responsabilités en mettant en demeure ces populations de quitter le fleuve Var, y compris le cas échéant en recourant à la force publique. Il n’est pas acceptable de laisser prospérer une zone de non-droit dans un espace aussi dangereux que le lit d’un fleuve, encore moins de laisser faire cette reconstitution.

Il est d’ailleurs regrettable que, depuis l’évacuation au mois de mai dernier, la situation au plan départemental ne se soit pas améliorée. Je dénonce une nouvelle fois la grande naïveté, et le laxisme du Gouvernement qui ne font qu’aggraver une situation nationale devenue intolérable.

Tandis que les campements illicites ne cessent d’augmenter, les reconduites à la frontière, elles, sont en baisse continuelle. Enfin, au lieu d’envisager l’entrée prochaine de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’espace Schengen, le Gouvernement devrait concentrer sa politique européenne sur l’intégration des Roms dans leurs propres pays.

J’ai déposé en ce sens une résolution parlementaire pour demander à ce que la France s’oppose à l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’espace Schengen.»

Président du Conseil général des Alpes-Maritimes

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