L’élection 2023 de la reine des Mai et de ses demoiselles d’honneur se déroule le 1er mai dans les jardins de Cimiez, dans le cadre de la fête des Mai. Les inscriptions sont encore ouvertes.
Âgées de 16 à 29 ans et désireuses de représenter la culture et le patrimoine niçois ? Il n’est pas trop tard pour tenter votre chance ! Pour candidater, il suffit d’envoyer une présentation accompagnée d’une photo par courrier ou par mail à l’association Regina dei Mai. Les adresses sont les suivantes : reinedesmai@gmail.com ou à : Regina dei Mai, 25 rue Auguste Gal 06300 Nice.
Le jour J, les jeunes femmes sélectionnées doivent présenter une prestation de leur choix. Un moment, durant lequel les candidates ont l’opportunité de mettre en valeur un talent au service de la culture niçoise (musique, chant, danse, cuisine, théâtre, jeux…). L’équipe de l’association Regina dei Mai propose son aide pour préparer les filles en leur mettant à disposition sa banque de données musicales, littéraires et artistiques.
À l’issue de la cérémonie, un jury composé de personnalités locales et de spécialistes élira la prochaine ambassadrice, et ses deux Dama d’Ounour.
Ambassadrice de la culture niçoise
Cette vieille tradition est emblématique des célébrations des Fêtes de mai, qui marquent le début du printemps et le renouveau que représente cette saison. Le programme 2023 est à retrouver ici. C’est un événement culturel marquant pour les défenseurs de la culture, de l’identité, du dialecte niçois. Engagement, passion et amour des traditions sont de rigueur, car celle qui succèdera à Marion Desroches devra savoir mettre en valeur l’héritage des traditions niçoises en public.
Globalement, la future reine des Mais aura pour mission de représenter la ville de Nice et les différentes associations locales lors de diverses manifestations culturelles et patrimoniales, comme le carnaval ou divers festins et festivals. Tout ça dans un but commun de perpétuer et transmettre les traditions. C’est pourquoi Regina dei mai s’est récemment organisée en association. De cette manière, elle compte pouvoir mettre en place et faire vivre des projets.
Un peu d’histoire
Le printemps a toujours rimé avec festivités, fêter mai est une vieille tradition européenne. À Nice, dans les quartiers de la ville et dans l’arrière-pays, les célébrations avaient lieu autour des arbres en fleurs. Cette tradition s’est estompée à la fin du 19e siècle avant de renaître en 1907, sous l’impulsion de Menica Rondelli, l’auteur de « Nissa la Bella », et de Léon Barbe, journaliste à l’Éclaireur de Nice.
Tout au long de mai, dans chaque quartier des filles se voyaient remettre la couronne avant que soit désignée la reine des reines de Mai en fin de mois, pour clôturer les célébrations. Après les années 1960, l’événement déménage aux arènes de Cimiez, et perd son aspect royal. Le concept renaît sous sa forme quasi-actuelle en 2014 notamment grâce à l’association Nissart Per Tougiou. Depuis, la couronne passe de tête en tête tous les ans malgré une pause contrainte pendant la crise sanitaire.