Premier jour de Président de la Région pour Christian Estrosi qui, ce matin, dans l’hémicycle recevra symboliquement de son prédécesseur l’écharpe rouge et jaune (ou sang-et-or pour les plus traditionalistes) qui consacrera officiellement sa victoire dans cette élection dont on aura souvenir pour longtemps et on en retrouvera la trace dans l’histoire politique.
Il sera acclamé par ses pairs et particulièrement par ses colistiers sous la houlette de son fidèle centurion Pierre-Paul Leonelli, nommé président du groupe « Union pour la Région ».
Une appellation qui démontre la volonté de Christian Estrosi d’avoir une politique ultra-partisane d’ouverture comme il l’a lui-même rappelé en faisant la comparaison avec la nomination de ministres de sensibilité de gauche dans le gouvernement Sarkozy I .
En fait, compte tenu de l’absence d’élus de gauche pour le retrait de leurs listes, cette entente cordiale se situera au niveau du Conseil Territorial, organisme certes consultatif mais qui permettra quelques compromis entre le président de la Région et celles et ceux qui, par leur renoncement et appel au vote, ont permis son élection.
Passant à l’actualité, si on sait que Renaud Muselier sera le Premier Vice-Président et bras droit, en plus d’être l’avocat des intérêts marseillais, on attend de connaître les autres délégations pour mieux comprendre la répartition des rôles et poids de chaque territoire par le biais de ses élus.
Fidèle à son principe, Christian Estrosi vaudra donner tout de suite une forte impulsion à la mise en place de son programme qui, rappelons-le, n’était pas avare de promesses.
On peut facilement imaginer que le dossier des transports sera au premier plan : si on veut faire rouler les trains à l’heure, la première chose est de ne pas perdre trop de temps.
Mais, pour le moment, c’est l’heure du sacre…