Les élections ne sont pas un cirque mais l’acte plus fort de la démocratie. La campagne électorale sera longue, trois mois, espérons qu’elle ne sera pas déjantée ?
Les politiciens parlent beaucoup. Le problème, n’étant pas tellement qu’ils parlent beaucoup, mais surtout qu’ils parlent pour ne rien dire… ou alors, parfois, pour dire des énormités.
Leur intention est celle d’acheter (virtuellement) le vote des électeurs avec une pelletée de promesses dont on sait, par expérience, qu’on en verra jamais la couleur.
D’ailleurs, il n’y a bien que les naïfs pour croire que les promesses des politiciens sont faites pour être tenues.
L’objet de tous les discours, c’est d’abord de faire croire qu’ils ont tous à cœur le mieux-être des citoyens : grands parleurs, petits faiseurs, on disait autrefois.
On a tellement entendu des déclarations enflammées, chaque candidat y allant avec de nouvelles propositions comme s’il tenait une baguette magique, alors qu’en fait, c’est plutôt un écran de fumée pour remplir le vide des idées.
Pauvres citoyens menés en bateau encore une fois. Ce pourrait être pire cette fois que toutes les autres fois ?
Au contraire, le moment est venu de tout remettre en question, de revenir à la source de la démocratie avant qu’il ne soit pas trop tard. Il faut avoir le courage de se questionner et trouver les moyens de réintroduire un nouveau rapport entre les politiciens et les citoyens.
Autrement , avec l’écœurement généralisé, de moins en moins de personnes n’iront voter.
Alors, finalement, quelle légitimité morale pour celui ou celle qui sera élu(e) ?
