Débarqués à Nice dans le cadre de la caravane d’été des Jeunes du Front National, une quarantaine de militants ont passé leur matinée à distribuer leur matériel de propagande au marché de la Libération.
Accueil mitigé de la part des commerçants et ménager(e)s mais tout s’est finalement bien passé. Il est vrai que ces jeunes imberbes avaient l’air plutôt gentils, en tout cas bien loin du cliché du frontiste pur et dur. D’ailleurs, le dédouanement passe aussi par l’esthétique !
De plus, pour eux, le problème est déjà réglé : Marion à la Région, c’est un slogan qui sonne bien !
Aux manettes de l’opération Philippe Vardon, habitués aux opérations publiques de propagande politique dans des contextes bien plus tendus. Un indice de plus de l’assimilation des identitaires niçois dans l’organisation du parti mariniste et une confirmation d’une candidature annoncée mais pas encore officielle.
L’occasion aussi pour échanger avec Olivier Bettati, tête de liste de » La France plein Sud » dans les Alpes-maritimes.
Nice-Premium: Finies les polémiques pour votre candidature dans la liste de Marion Maréchal Le Pen ?
Olivier Bettati: Elles ne m’intéressent pas. Il y une élection et chacun peut se porter candidat. Je suis admiratif de MMLP que je ne connaissais pas et dont je découvre les qualités. Notre discours est loin des clichés qu’on nous prête de manière instrumentale. Je n’ai pas adhéré au FN et, de plus, personne me l’a demandé. Je suis un homme de droite qui chaperonne une liste de droite qui s’adresse à un électorat de droite. C’est clair et simple.
Nice-Premium: quel est votre sentiment de ce début de campagne électorale ?
Olivier Bettati: Vraiment positif sur le terrain. J’ai l’impression que la mayonnaise est en train de prendre. Nous n’avons que de bon retours.
Nice-Premium: les polémiques avec les anciens militants qui se sentent usurpés peuvent vous créer des problèmes et amoindrir vos chances ? Vous êtes l’accusé numéro 1…
Olivier Bettati: même si mon nom a été fait, je ne me sens par concerné. Je ne connais pas ces personnes et je suis étranger aux dynamiques internes du FN. Avec le recul, je pense qu’on peut parler de problème générationnel qui peut se comprendre même si les tons sont franchement excessifs et surtout stériles »
