L’ancien chef de l’État souhaite le succès du président sortant contre son ex-ministre Thierry Mariani, transfuge de la droite passé au Rassemblement national (RN), qu’il accuse de «trahison».
En appelant à un «sursaut de participation», il met en garde les électeurs : à ses yeux, le candidat du RN est «le symbole d’une forme de sectarisme qui nuira considérablement à l’attractivité de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur dans le monde entier», s’il est élu.
Face aux tensions dans sa famille politique, divisée sur la stratégie à adopter vis-à-vis de LREM, l’ancien chef des Républicains (LR) appelle à l’unité : «Arrêtez les divisions ! Si Renaud Muselier perd, vous perdez tous», ajoute-t-il, L’ancien chef de l’État préfère blâmer le ralliement de Thierry Mariani au RN en 2018 : «la trahison des engagements, c’est lui».
Comme son prédécesseur Christian Estrosi en 2015, Renaud Muselier a vu un «front républicain» se reconstituer en sa faveur pour le second tour. Déjà aidé par le retrait du candidat de gauche Jean-Laurent Félizia (EELV-PS-PCF, 16,9% au premier tour), et de l’écologiste Jean-Marc Governatori (5,3%).