Robert Injey, conseiller municipal d’opposition de la ville de Nice a fait part de son étonnement sur des dossiers gérés par la ville de Nice et par sa chambre de commerce. Un dénominateur commun intrigant pour le chef de file du PC azureén qui s’explique dans Nice Premium.
Nice Premium : Quelles sont les interrogations que vous vous posez sur le dossier Grand Stade ?
Robert Injey : Le mélange des genres, entre un haut fonctionnaire travaillant pour une collectivité publique et une société privée à qui est attribué un très gros marché sur 27 ans pour la construction et l’exploitation du stade et 99 ans pour le bail à construction de 30 00 mètres carrés de surfaces commerciales.
NP:le dossier Grand Stade pourrait être entaché d’irrégularités et comment compte tenu de la procédure suivie ?
Robert Injey : C’est à la justice de le dire….
NP : Pourquoi mettre en cause, Philippe Auroy, ancien Directeur de Cabinet du maire de Nice puis conseiller spécial du Président (en charge de l’OIN) de la communauté Urbaine Nice Côte d’Azur ?
Robert Injey : Le 17 décembre 2010, quand le conseil municipal de Nice donne le contrat à Vinci, il est conseiller spécial de Christian Estrosi en charge de l’OIN et donc d’une manière ou d’une autre du Nice Stadium.
Moins d’un mois plus tard il est nommé directeur délégué d’une société émanant de Vinci. Je ne mets pas en cause Monsieur Auroy, je suis seulement troublé par l’enchainement des évènements et sur le fait (on n’est pas embauché directeur délégué du stade de France en 48h…) qu’à un moment donné il y a pu y avoir une forme de confusion d’intérêts….
NP : Vous avez communiqué vos informations à la presse, allez-vous leur donner une suite judiciaire ?
Robert Injey : En l’absence de réponse convaincante c’est une possibilité.
Nice Premium a essayé de contacter M. Philippe Auroy pour savoir s’il souhaitait réagir à ces propos sans avoir de réponse de sa part à ce jour.