Le maire de la commune Joseph Segura, a décidé d’agir en proposant des exonérations pour relancer les entreprises locales. Ce plan de relance est composé de 3 axes.
Cela entraîne aussi des choix politiques que j’assume entièrement. Pour le premier magistrat de Saint Laurent Du Var, il faut tout faire pour sauver l’économie.
Des exonérations pour les commerçants
Votés à l’unanimité au Conseil municipal, ces allègements sont possible grâce au plan Fisac* « on a eu de la part du ministère de l’économie et des finances le projet fisac depuis 2017 avec des actions en 2018 » affirme Joseph Segura. Le but est d’ainsi aider les commerçants qui en ont besoin.
Parmi ces exemptions, il y a celles qui concernent les terrasses « l’idée est d’avoir des terrasses éphémères qui respectent les distanciations. » Cela se traduira par la suppression temporaire des droits de voiries.
La mairie a voulu prolonger cette décision au-delà des dates du confinement. « C’est une exonération qui part du 15 mars et qui ira jusqu’au 15 septembre soit 6 mois », indique Thomas Berettoni, premier adjoint au maire. Ça regroupent donc les terrasses, les taxis, les locaux commerciaux, les manèges …
Cela signifie des coupes dans le budget de la ville » on aura peut -être beaucoup moins de manifestations dû au Covid-19. Ça nous oblige à faire des sacrifices et faire des choix plus structurants. »
Des coûts élevés et des recettes en moins
Il faut prendre en compte 250 000 euros rien que sur l’élargissement des terrasses. Par la suite, on doit enlever les 250 000 euros de la taxe publicité. On est déjà à moins de 500 000 euros de recettes en moins dans les comptes de la municipalité. Enfin, si on prend l’ensemble des investissements pour lutter contre l’épidémie. On atteint la modique somme de 1,5 millions d’euros.
Des stationnements qui sont devenus gratuits
Pour le second du maire LR, cela été nécessaire » il y a eu une exonération du non-paiement du stationnement dans le centre-ville jusqu’à début juin. La zone du flot bleu et du littoral restera quant à elle gratuite jusqu’à fin juin.
La piétonnisation des rues, pas pour tout le monde
Selon le maire, 80% des demandes des restaurateurs et des brasseurs ont été acceptées. Il y avait cependant des restaurateurs qui m’avaient demandé par exemple d’étendre leur terrasse sur l’avenue général Leclerc, mais le danger est que je n’aurai pas pu assurer la sécurité des clients ».
Cette stratégie a été élaborée avec le soutien des présidents des associations qui sont encadré par la Fédération des Acteurs Economiques Laurentins (FAEL). Elle est présidée par Thierry TEBOUL et a un budget annuel de 50 000 euros par an.
Suppression de la taxe sur la publicité
« Le Maire a souhaité exonérer 100 % sur une année pleine en 2020. Tous les commerces et les entreprises qui payent une taxe sur la publicité et les enseignes seront exonérés.
L’entrée en jeu du plan Fisac
Depuis son instauration, il a permis de financer des projets pour les commerçants à hauteur de 190 000 euros entre 2017 et 2018. Pour Marie-Paule Galéa, Adjointe à la vie économique, la crise du covid-19 n’a fait qu’accélérer les demandes. » Dès le premier Conseil municipal en mars 2020, on l’a mis au vote et présenté 14 dossiers pour un montant de 99000 euros pour en tout 39 magasins. »
Au niveau des subventions, L’Etat donne 20% et la commune 35%. Joseph Segura tient à le rappeler » on avance de l’argent pour permettre à l’artisan de réaliser ses travaux ou ses achats puis c’est l’Etat qui nous rembourse.
L’idée de découper la ville en secteurs
L’objectif est de pouvoir créer des interlocuteurs entre les commerçants et la ville. »On a quadrillé la ville en associations, il n’y avait rien à mon arrivée lors de ma précédente mandature. On l’a donc quadrillé en secteurs géographiques.