Issue de crise à la Semiacs ? La société qui gère les parkings municipaux, qui connait depuis quelques temps de soubresauts, verrait-elle enfin le bout du tunnel ?
La menace d’un mouvement de grève des salariés qui voient leur avenir s’assombrir a été stoppée en extremis par l’intervention de celui qui est encore maire de Nice pour quelques heures.
En fait, les représentants des salariés demandent la reprise en régie de la société qui est sous administration judiciaire et dont il craignent la vente à un concessionnaire.
Après l’éclatement du scandale comportemental de son ancien directeur Henri Alonzo , le rapport de la Cour Régional des Comptes a mis l’accent sur une gestion qui ne répond pas aux critères administratifs demandés.
Tout dernièrement , c’est le dossier du stationnement intelligent présenté comme la fleur à la boutonnière de l’innovation qui s’est révélé être un flop et dont le contrat fait objet d’une enquête judiciaire.
La nomination d’un mandataire judiciaire, demandé par la société, a fait état d’une situation tendue sinon précaire quant à l’avenir de la société dont le bilan n’est pas rose pour cause des pertes engendrées pas cet investissement calamiteux (on parle d’une perte sèche de près de 10 millions d’euros).
Le risque d’une décision de vendre l’activité à une ou plusieurs sociétés spécialisées dans ce type d’activité est bien réel. Ce que ne veulent absolument pas les quelques 120 salariés qui préfèrent se mettre sous le toit protecteur de la municipalité.
Comment leur donner tort ?
Les syndicats attendent la réponse de Christian Estrosi et de son successeur Philippe Pradal, par ailleurs président de la Semiacs.
Pour le moment , un groupe de travail mixte a été chargé d’évaluer la situation et de faire des propositions.
On peut presque déjà en imaginer les conclusions…