Alors qu’en Europe le sentiment de défense vis-à-vis des migrants progresse dans la population, ailleurs c’est le contraire qui se produit. Il faut dire que si le contexte n’est pas le même, les mentalités ne le sont pas non plus ! Une idée pour Christian Estrosi et son opération de la Plaine du var qui attend toujours de démarrer ?
C’est en tout cas ce que claironne la Sillicon Valley, ulcérée par le faible nombre de visas que l’administration US accorde (le département de l’immigration a publié ses chiffres : 233 000 demandes… pour un quota de 85 000 visas).
Non seulement la vallée manque de programmeurs, mais elle sait depuis bien longtemps ce qu’elle doit aux immigrés. Une étude de 2012 montre qu’un quart des start-up techno américaines ont été fondées par un immigré (né en dehors du territoire américain), et que dans la Sillicon Valley, ce pourcentage monte même à 44%.
Et elles marchent ces start-up ? Jugez plutôt : LinkedIn (24e du Top 25 Tech), fondée par Konstantin Guericke (immigré allemand), eBay (9e), par Pierre Omidyar (immigré français), Amazon (6e), par Jeff Bezos (fils d’immigrés cubains)…
What about le Top 3 ? IBM (3e), fondée par Herman Hollerith (fils d’immigrés allemands), Google (2e), co-fondée par Sergueï Brin (immigré russe), Apple (n°1) fondée par Steve Jobs (fils d’immigré syrien).
Morale: 60% des 25 plus grandes sociétés de la hi-tech aux US ont été fondées par des immigrés (« 1st generation ») ou des enfants d’immigrés (« 2nd generation »).
Not too bad !