Le casus belli est la situation d’une famille albanaise demandeur d’asile qui s’est trouvée à la rue et dont le cas a déclenché la réaction des association Habitat et Citoyenneté et Tous Citoyens qui ont accusé le Préfet d’omission de secours et de non respect de la loi » .
Le sujet se prête plus à la commisération qu’à la polémique.
Que dire quand on est en face à ces cas dramatiques, celui-ci comme tant d’autres, pour ne pas se sentir impuissants ?
Quelle importance si la famille albanaise a été victime d’un règlement administratif qui comme toutes les normes répond à d’autres critères ( le droit) que l’humain?
Très bien que des personnes ont fait prévaloir le sentiment de solidarité vers les plus défavorisés et la charité vers qui est dans le besoin mais après ?
Reste que le Préfet et les associations n’ont pas la même lecture des faits. Pourquoi s’en surprendre puisque n’ont pas la même vision des choses ?
L’un , le préfet, doit gérer une situation suivant les dispositions de loi qu’il est censé appliquer et répond aux accusation par les actes, faits, chiffres .
Les autres mettent en avant les émotions et sentiments. Certains en profitent pour booster leur engagement politique.
Chacun a raison de son point de vue mais après ? Il y a des enseignements à tirer ? Des propositions à avancer ?
Même la fameuse synthèse ne pourrait fonctionner dans ce cas.
Quant aux faits contestés : « La famille n’a aucunement fait l’objet d’une procédure d’expulsion ; elle a bénéficié d’une prise en charge matérielle puis aujourd’hui financière allocation compensatrice mensuelle majorée de 860 € depuis le mois de décembre 2017 de la part des services de l’État »- précise le Préfet dans un communiqué.
La réplique finale du Préfet est cinglante: ‘Il serait sans doute utile que les personnalités qui se sont précipitées à critiquer la mobilisation des services de l’État, appuyés par les services sociaux des collectivités locales, se renseignent avant d’énoncer des contre-vérité ».
« Que le Préfet nous explique comment une famille de 4 personnes pour vivre avec 860 euros par moi »- commentent les associations qui demandent d’ouvrir une table de confrontation avec le Préfet.
Un dialogue de sourds , quoi …