Soul Addict s’impose comme le webzine UrbanSoul de référence des 18-45 ans sur l’actualité des artistes RnB, Soul et pop urbaine. Eddy Laurier, le créateur, en dévoile un peu plus lors d’une interview.
En 2010, Planet-Soul, plus tard devenu Soul Addict, lance son blog, couvrant régulièrement l’actualité RnB-Soul. Au début de 2012, Soul-Addict évolue, affinant son identité avec de nouvelles rubriques et une charte graphique plus claire. Devenant un webzine incontournable pour les 18-45 ans, il propose une couverture complète des artistes RnB, Soul et pop urbaine avec actualités, interviews, clips, top 5, dossiers, ainsi que des bonus comme un agenda, des concours, des playlists et la webradio Soul Addict Radio. Avec plus de 15 000 articles publiés, Soul Addict met en avant les stars du moment et les jeunes talents de la scène Urban-Soul.
En quoi consiste votre site ?
« Le site consiste à rassembler toute l’actualité du Rnb, de la soul, et de la pop urbaine. Mais d’un autre coté, pour rafraîchir l’histoire, et montrer qu’on reste dans l’air du temps, on parle parfois de rap. J’appelle cela le « RapnB », avec des artistes comme Tiakola, Gazo, qui arrivent à lier les deux. À la base, c’était juste un petit blog où je postais mes coups de coeur du moment. Au fur et à mesure, cela à commencé à prendre de l’ampleur. Aujourd’hui l’histoire est belle! On est le site référence du RnB, de la Soul, et de la pop urbaine en France. »
En quoi Soul Addict se différencie des autres sites de ce genre ?
« Déjà, on a mis en place Soul Addict Radio. À la base, je viens de ce métier, je suis passé par Fun Radio pendant presque 10 ans, et aujourd’hui sur Kiss FM, donc c’est un job que je connais bien. L’idée de lier une radio au site coulait donc de source. On y joue à 90 % de la Soul, du RnB et de la Pop Urbaine. C’est déjà un service qu’on veut offrir en plus aux gens qui écoutent. D’un autre côté, c’est vrai qu’aujourd’hui, il n’y a plus vraiment de site de RnB, et ceux qui existaient sont presque mort. En revanche, il y a toujours des influenceurs qui font un travail qui peut ressembler au nôtre. Notre vrai différence se fait au niveau des artistes qu’on peut mettre en avant. Trois où quatre fois dans la semaine, on tente de présenter des nouveaux talents qui n’ont pas encore signé en maison de disques. »
Comment les jeunes artistes peuvent candidater pour passer sur cette radio ?
« Aujourd’hui, on a énormément de demande d’article. Il y a un formulaire de contact sur le site destiné à cela. De plus, on renseigne les mails de chaque journaliste, afin d’avoir une réponse plus adaptée en fonction de la demande. On passe aussi par une application qui s’appelle Groover. Cela permet aux nouveaux artistes d’avoir des retours de différents médias comme nous par exemple. De plus, nous sommes rémunérés 1 euro à chaque fois que l’on fait un retour à l’artiste donc pour le coup cela permet de rentabiliser le site, même s’il l’est déjà depuis quelques années. »
Comment s’articule l’équipe derrière le site ?
« Le site est scindé en deux parties. La première est à propos de la Soul Culture, où on parle des clips, des sorties d’album, et des concerts. Puis une deuxième, l’Urban Culture où on évoque plutôt des artistes dans la mode, dans le sport, le cinéma ou les séries. Donc on a deux journalistes qui s’occupent de ces deux parties, puis il y a mon associé Hanazade Mradabi, qui est plutôt tourné sur la rédaction. Et à côté deux autres journalistes à Paris, qui peuvent donc se déplacer aux concerts importants directement là-bas. Le but est vraiment que l’on soit complémentaire. »