De grands groupes mondialement reconnus en ont fait leur « marque de fabrique ». En 2008, la firme multinationale STARBUCKS COFFEE a lancé son opération street marketing à Paris, avec une transaction basée sur le civisme. Le concept : Avertir les conducteurs ayant laissé leur gobelet de café sur le toit de leur voiture. En échange, la personne ayant alerté l’automobiliste reçevait un coupon pour un café gratuit.
Plus récemment, la marque de vêtement DIESEL a également choisi cette technique pour le lancement de sa campagne « BE STUPID ». Avant la diffusion de spots télévisés, le groupe a tenté de se faire remarquer en faisant des graffitis sur les trottoirs de la capitale. Leur stratégie : Cibler les endroits où leur coeur de cible, les jeunes urbains branchés, étaient suceptibles de se promener, non loin de leurs magasins et des points de vente de leurs collections.
Il est vrai que ce sont généralement les grandes villes comme Paris ou Lyon, mais aussi les pays anglophones qui font l’objet de ces opérations. Pourquoi cette stratégie ne se développe-t-elle pas sur la Côte d’Azur qui bénéficie pourtant de « villes clés » telles que Cannes, Monaco, Antibes ou Nice ?