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21 novembre 2024

Subventions et émotions au Conseil Municipal de Nice

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Le Conseil Municipal s’est passé sans heurts : les informations concernant l’actualité du forcené de Saint-Roch ont probablement calmé les ardeurs de l’opposition et la traditionnelle agressivité en réponse du président de la séance.


En effet, le maire de Nice, présent sur les lieux des faits, a laissé sa place à son premier adjoint, Philippe Pradal, ce qui a permis la tractation des nombreuses délibérations par une confrontation technique et sans dérive politicienne qui preuve en est, n’ont pas lieu d’exister.

Seulement, à son retour dans l’hémicycle, les polémiques ont repris leur place, mais, heureusement l’ordre du jour était presque terminé. On a quand même eu droit à un appendice dont laquelle a été victime le conseiller Gaël Nofri qui a osé proposer le nom de l’ancien maire Jacques Péyrat pour l’inscription au nom d’un espace public.

Polémique ? provocation ? calembour de la part de l’opposant qui s’est fait rembarrer et a eu droit au volet régional, campagne électorale oblige, de la plaidoirie de Christian Estrosi allant de Peyrat à Le Pen en passant par le pétainisme ou encore anti-sémitisme.

Concernant les délibérations les plus importantes, il est à souligner que le dossier de la future mosquée pour les uns et centre culturel pour les autres de la rue Pontremoli (plaine du Var) , a été réglé avec l’acquisition de la part de la Ville du bien à son propriétaire , un riche donateur saoudien. Le vaste local sera destiné à devenir une crèche. Fin de l’histoire ?

La trait saillant de la séance a été l’attribution de subventions à des dizaines d’associations et organismes collectifs des différents secteurs, ce qui a provoqué l’intervention du conseiller Benoît Kandel qui a posé la question de savoir s’il n’y avait pas de raison de les atténuer vu l’état des finances publiques.

Plus suspicieux , le frontiste-mariniste, Marc-André Domergue a donné « sa » réponse : « C’est la journée des remerciements après les départementales. Je n’ai pas besoin d’expliquer pourquoi… ». La circonstance temporelle pourrait-elle créditer cette suspicion ? Reste le fait que l’arrosage a été copieux et tant mieux pour les bénéficiaires.

D’ailleurs, il serait intéressant de connaitre le nombre des destinataires des subventions municipales et son total général. nous y reviendrons…

Un autre point à signaler est la définition du contentieux avec les organismes de financement du 8ème et dernier emprunt dit toxique, hérité de la gestion Peyrat, ce qui permet de consigner aux souvenirs cette aventure financière (en fait une fuite en avant communes à des milliers de collectivités au niveau européen) avec un compromis satisfaisant et un minimum de dégâts.

Également, le PLU de la Ville sera proposé modifié pour la troisième fois à la délibération du Conseil Métropolitain : comment imaginer de pouvoir parler de logements sans que Paul Cuturello et madame Dominqiue Estrosi-Sassone s’envoient leur civilités habituelles ? Et cela n’a pas loupé…

Côté volet économique, Nice participera au groupement d’achat de l’électricité dans le cadre de la loi qui met fin aux tarifs réglementées: ce fut l’occasion pour l’ écolo-socialiste Juliette Chesnel de remettre au centre du débat l’opportunité d’utiliser plus massivement les énergies renouvelables.

A noter aussi les renouvelées ambitions pour la programmation de l’activité culturelle du CUM trop axée vers un public de retraités (ce sont ceux qui ont du temps libre…) et une activité de présentation de livres.

Un groupe de travail à l’allure du parterre des rois* coordonnée par Agnès Rampal aura la tâche  » de promouvoir la qualité et la pertinence de conférences de renommée universelle ». Rien que ça ! On aurait pu se contenter de moins mais face à une telle ambition, il ne nous reste qu’à attendre le passage de la poésie à la prose ! Et tant mieux…

Le souvenir récent a chargé d’émotion la délibération de l’intitulation du bassin olympique de la Plaine du Var qui s’appellera désormais Camille Muffat ainsi que l’inscription de leur noms à de rues ou à des espaces publics de José Balarello, Alain Mimoun, Goerges Janvier, Sébastien Giaume, Marcel Volot, Hervé Gourdel, André Compan, Alain Margaria, Robert-Edoaurs Davril, Jacques Taddeï, Brigitte Engerer, Henri Betti, Sam Joubij, Marcel Mignone plus les Chasseurs Alpins.

Reste une petite virgule politique : Madame Alziari-Nègre qui avait été élue avec le groupe Bettati, a repris sa liberté il y a quelques semaines et a rapidement trouvé preneur : ce sera le groupe présidé par Pierre-Paul Leonelli (UMP-UDI). Reste le cas de madame Martine Martinon (ex-FN et ex-Elus Indépendants)… Siègera-t-elle seule encore longtemps ?

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