Ce matin, sur la place Masséna s’est mobilisé le syndicat SudRAIL ainsi que des usagers du train des merveilles, face à la fermeture définitive du guichet de Breil sur Roya. L’objectif : empêcher la suppression d’une « ligne de vie », selon eux.
« On perd quelque chose d’essentiel, une ligne de vie« , lance Laurence Sarfati dans son micro, membre du bureau du syndicat. Les liaisons ferroviaires entre Nice, Breil-sur-Roya et Tende seront entièrement supprimées à partir de la rentrée. La petite cinquantaine de personnes présente a voulu montrer son mécontentement. Le rassemblement a débuté en chanson, avec « Bella Ciao » ou encore « Nissa la Bella ». Ensuite, les différents représentants de l’association ont choisi de prendre la parole pour expliquer la problématique.
Beaucoup de mouvements à partir de septembre
Dès le début du mois prochain, les travaux commenceront pour mettre fin à cette ligne ferroviaire. Le soucis, c’est la perte d’emploi, ainsi que les difficultés supplémentaires pour se déplacer au travail pour les habitants des vallées de la Bavera, de Paillon, et de la Roya. « Une gare déshumanisée », s’exclame un autre membre de SudRail. Les mots sont forts et la rébellion est bien présente.
L’obligation de trouver des solutions
Certains sont déjà sûrs d’un déménagement dans les mois à venir. Madame Sarfati se désole que des habitants doivent envisager un déplacement à cause d’un manque de transport et de mobilité. Elle définit même cela comme « une blague », qu’une ligne enregistrée récemment au réseau des transports européens soit négligée ainsi.