Lors de la séance plénière du 23 juin 2023, la région Sud a annoncé une augmentation significative du trafic ferroviaire. D’ici deux ans, un TER serait disponible tous les quarts d’heures entre Cannes et Monaco.
Pleinement engagée dans la décarbonation, la région Sud soigne son image de territoire pilote de la planification écologique. C’est en partie par les rails que cette transition entend se faire. Dans un contexte d’augmentation des mobilités et de développement durable, la région Sud a été la première à ouvrir son réseau ferroviaire à la concurrence. Dès 2019, des appels d’offre avait ainsi été lancés pour les lignes Marseille-Toulon-Nice. La multinationale française des transports Transdev a été retenue pour une exploitation annoncée dès la mi-2025. La SNCF Côte d’Azur se réserve l’exploitation des lignes du secteur azuréen et de la vallée de la Roya. L’objectif est d’ouvrir le reste des lignes à la concurrence. Incontestablement, cette ouverture à la concurrence permet un développement massif du réseau TER de la région Sud.
Un contrat de près d’un milliard d’euros
pour la mobilité
Renaud Muselier, président de la Région Sud, précise lors de la séance plénière du 23 juin que l’axe privilégié des mobilités est le ferroviaire. Le budget annoncé s’élève à 155 millions d’euros pour ce secteur. L’objectif est de miser à la fois sur un transport durable et décarboné tout en répondant aux attentes des citoyens. Renaud Muselier ironise sur la situation géographique de la région : « On a la mer en bas, et les montagnes en haut, donc, comme on peut pas pousser les routes : il va falloir faire rouler les rails ! » Une déclaration qui souligne la problématique de la topographie accidentée de la Région Sud.
Un TER toutes les quinze minutes entre Cannes
et Monaco
Augmenter drastiquement le nombre de trains sans impacter le porte-monnaie des utilisateurs, tel est le pari de la Région Sud. Enfin, Renaud Muselier a annoncé « un train tous les quarts d’heure de 6 heures à 23 heures. Ce sera le premier RER métropolitain hors Paris! Sur l’ensemble du réseau, on va passer de 590 trains par jour actuellement à 750 en 2025. » Incontestablement, ces chiffres s’annoncent de très bon augure pour la connectivité intrarégionale.