À chaque période de fêtes de fin d’année, la municipalité niçoise illumine la ville de dizaines de kilomètres de guirlandes et de centaines de motifs lumineux. On vous en dit plus sur le dispositif déployé cette année.
Nice brille de mille feux déjà depuis le 28 novembre dernier. Les illuminations de Noël ont officiellement été lancées le 7 décembre sur la place Masséna par Christian Estrosi. 150 kilomètres de guirlandes lumineuses habillent près de 700 arbres sur l’ensemble la ville. De Carras à Rauba Capeù, les 300 palmiers de la Promenade des Anglais ont revêtu leurs plus beaux habits de lumière.
Entre deux palmiers, face à l’Hôpital Lenval, un nouveau Père Noël de 8 mètres de haut a été installé. De quoi égayer le quotidien des enfants hospitalisés. Ces pichouïs ont participé à faire naître la magie de Noël. Ils ont réalisé des dessins, à partir desquels ont été créés cinq décors lumineux, installés dans le village de Noël.
Prisée des enfants, le miroir d’eau de la Promenade de Paillon s’est vu doté d’un sapin de 12 mètres de haut. En tout, ce sont 49 sapins de 7 mètres de haut qui ont été décorés et déployés dans chaque grand quartier de la ville. C’est 16 de plus qu’en 2020.
La Place Garibaldi a le droit à un nouveau locataire. Un « ours en peluche » de 4 mètres de haut a été installé près du manège. Et l’emblématique Place Masséna profite d’une mise en lumière de ses façades, derrière la fontaine du Soleil.
Les illuminations de Noël, écolo ou pas ?
Depuis 2010, la municipalité a troqué les lampes halogènes pour des LED (Light Emitting Diode), moins énergivores. Elles ont, selon la ville de Nice, « une luminosité 5 à 10 fois supérieure aux lampes halogènes anciennement utilisées pour une puissance 9 fois moindre ». La ville dit, ainsi, avoir baissé sa facture énergétique d’un rapport de 7 à 10.
Les 850 motifs horizontaux et verticaux installés dans toute la ville font aux aussi l’objet d’une réflexion particulière. Ces structures, habituellement faites d’alliage d’aluminium, sont conçues par imprimante 3D, avec une matière à base de cannes à sucre. Ces conceptions sont présentées comme recyclables et biodégradables.
Ces illuminations sont l’œuvre de la société Blachère. « Ce nouveau procédé ne génère aucun rebut à la fabrication, et permet une recyclabilité totale en circuit court du motif en fin de vie, grâce au broyage de la structure et à sa réutilisation sous forme de granulés », partage la municipalité dans un communiqué.
Selon la ville de Nice, la production de ces matériaux recyclables émet 10 fois moins de CO2 que l’aluminium.