Après une émouvante cérémonie d’hommage aux victimes de l’attentat, le traditionnel défilé s’est déroulé en fin d’après-midi en face du monument du centenaire.
Gendarmes, militaires, policiers, pompiers et associations d’anciens combattants étaient rassemblés comme chaque année en ce jour de fête nationale. Également représenté lors de la cérémonie, le personnel hospitalier a également été mis à l’honneur en cette année si particulière.
Plusieurs médailles pour acte de courage et de dévouement ont été remises par Monsieur Bernard Gonzalez, Préfet des Alpes-Maritimes, Christian Estrosi, Maire de Nice, le Colonel Deiber et Madame Nadine Le Calonnec en sa qualité de directrice départemental de la sécurité.
Quelques instants plus tard, Christian Estrosi a pris la parole sous la pluie pour rendre hommage aux personnels soignants. « En ce jour si particulier, c’est bien sûr à toutes les professions de santé que je veux adresser la gratitude des Niçoises et des Niçois, de tous les grades, de toutes les spécialités. Vous tous merci. Votre engagement, votre travail, votre dévouement nous ont aussi donné les forces de l’extraordinaire élan de solidarité, d’initiative, d’efficacité qui a uni toutes les Niçoises et les Niçois. » Cependant au lendemain de la polémique provoquée à l’issue du concert de The Avener, le maire de Nice a rappelé que le combat contre la COVID-19 n’était pas terminé : « le virus exige de nous une plus forte responsabilité. Chacun est constamment rappelé à la nécessité des gestes-barrières et du port du masque. Beaucoup désormais alors que tout est disponible et en quantité s’en passent trop volontiers. »
Enfin, le Préfet des Alpes-Maritimes, Bernard Gonzalez, est également revenu sur ce qui a marqué ce début d’année : « les événements nous ont rappelé, mais à quel prix, que la liberté était toujours un combat et à quel point son coût pouvait être élevé. Mais parce que nous sommes en 2020, ce 14 juillet revêt une dimension supplémentaire. Quel meilleur moment en effet pour rendre hommage a celles et ceux qui durant les deux mois qu’aura duré le confinement, les mois avant et après dont nous sortons à peine, ont soigné au péril de leur vie et de celle de leurs proches, ont accompagné les plus fragiles, les plus sensibles, les sans-abris, les solitaires, nous ont permis de nous nourrir… tous ces corps de métiers auxquels nous ne portions plus guère attention au quotidien et qui dans cette crise sanitaire, nous ont rappelé à quel point ils étaient essentiels à notre vie quotidienne. Je dirai même à notre survie. »