Le tribunal Administratif a rejeté la demande de la Ville de Nice pour la fermeture de la mosquée de la plaine du Var ( 1, rue Pontremoli).
On ne va pas refaire cette histoire qui est maintenant longue comme un bras, sauf pour rappeler que la justice , en plusieurs occasions, s’est toujours prononcée contre les tentatives de l’administration municipale de récupérer ce bien afin d’empêcher à l’association En-Nour de pratiquer ses activités cultuelles et culturelles.
A chaque occasion, les motivations présentées par la municipalité niçoise ont été refusées, d’abord par le Préfet Colrat, ensuite par le Tribunal Administratif et le Conseil d’Etat. Le Procureur de la République a classé la dénonciation de la Ville pour irrégularités administratives dans le financement des travaux de rénovation du site ainsi que de financement illégal par des fonds étrangers.
Christian Estrosi, qui apparemment en a fait une question personnelle, a réagi et a annoncé que la Ville allait faire appel: «Je prends acte de la décision du Tribunal Administratif de rejeter notre demande de refus de l’ouverture des locaux situés au 1 avenue Pontremoli. Le jugement du Tribunal Administratif donne tort à la Ville de Nice au motif qu’il n’y aurait pas assez de lieux de culte sur la Ville de Nice ! Cette affirmation n’est pas acceptable et nous la contestons ».
Cet affaire s’inscrit dans la gestion des associations de culte musulman , dans rivalité entr’elles et parfois dans les équilibres ou desequilibres entre les états d’origine des communautés.
Certaines associations sont dans le giron municipal, d’autres en restent dehors , donc il faut contrarier leur activité pour faire plaisir aux affidés.
Ainsi, on évoque la charia et autre!