L’optimisme pour la saison estivale 2011 est d’ailleurs manifeste parmi les professionnels du tourisme. Interrogé mi-juin, un panel de plus de 200 professionnels de l’accueil touristique se déclare plutôt satisfait : pour 74% d’entre eux, l’activité sur la période de mai à mi-juin est jugée « assez bonne ou bonne » voire « très bonne ».
La fréquentation française est jugée globalement stable, mais la tendance au retour des clientèles étrangères se confirme : elle apparaît stable pour 50% mais en hausse pour près d’un professionnel sur 5.
Pour la suite de la saison estivale, 83% des professionnels se déclarent confiants.
C’est l’indice le plus élevé depuis l’été 2006, et ils n’étaient que 2 sur 3 dans ce cas en 2009-10.
Pour les professionnels de l’hébergement, le niveau des réservations (à la mi juin) apparaît : « très bon » pour 12%, « assez bon » pour 59%, « plutôt mauvais » pour 22%.
Si l’optimisme semble bel et bien revenu au sein de la profession, cela est du en premier lieu au rétablissement progressif de la consommation depuis la crise de 2008-9.
Mais un second facteur s’y est ajouté : le report d’une partie de la demande qui se détournerait des destinations sensibles du bassin méditerranéen.
Ainsi, pour 52% des professionnels, la situation politique vécue par ces destinations aura un impact positif sur le tourisme azuréen : 20% pensent qu’elle aura un impact fort et 32% un impact modéré.
A contrario, 35% pensent qu’elle n’aura pas d’impact et 3% que l’impact pour la région sera négatif (10% ne se prononcent pas).
