« Une initiative tout à fait pertinente ! » C’est comme cela que le Doyen de la faculté a défini le projet de ces étudiants. La manifestation de trois jours est axée sur trois thématiques : les modes de déplacement, la gestion des déchets et la qualité du lieu de vie. Elle traite ainsi le développement durable de façon large et vise les étudiants, professeurs et personnel administratif de l’université. La directrice du Master ComEDD, Francine Boilot, explique la nécessité d’impliquer le personnel administratif dans cette action : « Il est important que l’administration contribue activement à ce « campus écoresponsable » afin de motiver les étudiants à agir pour le développement durable. Quand on est plusieurs, on se sent solidaires et donc on agit plus efficacement et à long terme. Il faut un déclic collectif ! ». Les mots sont lâchés.
Un plan d’action d’envergure
Pour cela, le Master ComEDD devra mener une communication écocitoyenne (à travers la sensibilisation et l’éducation) mais également territoriale (valoriser le territoire et favoriser le lien social et l’écotourisme). Autant d’actions pour faire du campus Carlone, un lieu de vie écologiquement, économiquement et socialement exemplaire. La conférence a été ainsi l’occasion d’organiser un jeu. Chaque auditeur devait écrire un acte écoresponsable réalisable. Le covoiturage, l’économie de papier, … Les idées ne manquent pas notamment après l’annonce d’un constat : un agent administratif produit en moyenne 100 kilos de déchets par an dont 80 kilos de papier. Pour le Doyen, Pr Jean-Yves Boursier, il s’agit plus simplement de « comportements citoyens à avoir». Il précise : « La charte que j’ai signé ce matin-même doit donc ouvrir à des pratiques de respect mutuel entre nous et envers ce qui nous entoure ». Cette campagne de sensibilisation est donc le commencement d’un mouvement qui devrait être repris par les prochaines promotions de Masters ComEDD et s’inscrit dans une logique pérenne et constructive. Agnès Rampal, présente à la conférence s’en réjouit. « C’est une initiative remarquable car elle place le développement durable au cœur de la jeunesse et permet de la sensibiliser sur le devenir de la planète » lance-t-elle. Diminution de la calotte glaciaire, baisse des réserves en eau potable, pollutions en tout genre, telles que la détérioration de locaux collectifs, allant jusqu’au jet de canettes par terre, … Autant de problèmes à résoudre. Le doyen en est conscient. A midi mardi il a donc conclu son discours par une phrase choc : « Effectivement, il nous reste beaucoup à faire ! »