Alors que son concert approche, Tylan travaille sur les finitions de son album « Maturité oblige » avec son arrangeur Grégory Chabasse. L’homme n’est pas un débutant puisqu’il est aussi l’arrangeur de l’idôle de Tylan : Florent Pagny. « L’univers de cet album repose sur un fond pop/rock subtilement soutenu par des accents électro », affirme fièrement le chanteur. Boucles d’oreilles, chemise blanche et cheveux soignés… Question look, Tylan cultive davantage le côté « pop » que « rock » de ses chansons. « L’instant d’après » et « Cet homme là » sont les premiers extraits de l’album. Il explique que ces textes sont le reflet d’émotions ressenties, à savoir pas mal d’amour. Et son côté rebelle alors? « On dit de moi que je suis un rebelle écorché vif au bunker. Plus jeune, je n’avais pas la langue dans ma poche. J’étais capable d’arriver à un concert et dire : je ne joue pas. J’avais une tête grosse comme ça (il montre la grosseur avec ses mains)! Mais je me suis calmé. D’où le nom de l’album… »
Sur scène, Tylan est accompagné par quatre musiciens : un batteur, deux guitaristes et un bassiste. « Moi je joue de la guitare, mais je ne me prétends pas musicien. Je n’ai pas fait de solfège, je suis un autodidacte ».
Tylan n’en est pas à son premier concert. Il y a maintenant une quinzaine d’années qu’il chante : « Les débuts n’ont pas été faciles. J’ai fait des bals un peu partout en France et j’ai arrêté car le formatage et le rythme étaient trop cassants. Et puis ce n’est pas de ça dont je rêvais quand j’avais 10 ans. » A 10 ans justement, Tylan habitait à côté du palais Nikaia et rêvait déjà de devenir un grand chanteur. A 34 ans, il a gardé les mêmes envies. » Chanter à l’Olympia est mon fantasme. Je ne sais pas si j’y arriverai, mais j’essaye de m’en donner les moyens ». Le Niçois est bien parti : il espère que l’approche récente de la Warner se concrétisera par un contrat. D’ici là, Tylan continuera de chanter coûte que coûte.
