La performance est-elle une fin en soi ? Et si elle est une fin, justifie-t-elle tous les moyens ? Deux questions simples dans la forme pour introduire les deux termes qui composent le thème de ce colloque, l’éthique et la performance. Revenir à l’éthique est le grand enjeu de la nouvelle société.
Peut-il y avoir une éthique de la performance ? Voici le thème du colloque qui se tiendra les 16 et 17 novembre au CUM (Centre Universitaire Méditerranéen), 65 Promenade des Anglais.
Ce colloque tentera d’esquisser ce que pourrait être une éthique de la performance entendue comme un nouveau « contrat social », à savoir un nouage entre le lien social et l’engagement humain. l
Que le terme de performance soit devenu dans notre monde post moderne un signifiant majeur du champ linguistique au point d’être érigé en véritable culte constitue une évidence. Cela rend d’autant plus urgent, que la question de l’éthique, à laquelle ce terme s’adosse aujourd’hui, soit ouverte et débattue.
Dans une période de crise et de remise en question, ce colloque réunit des psychanalystes, psychologues, philosophes, économistes, chefs d’entreprises, spécialistes de la gestion et du management mais aussi des artistes et des sportifs pour étudier cette idée de performance.
La performance ne se limite pas au domaine sportif : elle concerne toutes les activités humaines : la création artistique, le monde de l’entreprise, du travail et de l’économie, les progrès de la science et de la technologie, la production de biens de consommation.