La démocratie participative, c’est autre chose et ne se résume pas à faire des propositions qui pourront être acceptées, ou pas, suivant le bon vouloir du prince.
En fait , on pourrait parler de la mise en place d’un organisme de proximité qui pourra permettre à un plus grand nombre d’apporter leur vision, voire leur expertise sur les sujets de la vie quotidienne, d’avoir un autre regard sur certains arguments, de goûter à la vie politique (même sans fonction officielle), se mettre en valeur et être pris en considération… pour des futurs postes d’élus.
138 personnes font partis de ce conseil, certains à titre de la société civile, d’autres politiques reclassés, d’autres encore multi-casquettes qu’on retrouve toujours à des titres divers, pour en finir avec les amis des amis, eux aussi toujours sur le quai quand le train s’arrête.Ce conseil consultatif est co-présidé par le maire de Nice et le professeur Tahar Saïah, vice-président de l’Université de Nice, économiste et spécialiste des problèmes d’intégration.
Les nommés se diviseront en 7 commissions et pourront remettre au Conseil Municipal des propositions.
A l’ occasion de la mise en place de ce Conseil , Christian Estrosi a rappelé les grands thèmes de la vie de la « polis » et la feuille de route qui, en plus de renforcer les liens entre la vie civique et la politique, devrait aboutir à une « charte de la démocratie participative ».
En attendant de voir le résultat final, il serait déjà de bon auspice qu’on ne confonde pas la proximité avec la participation – et on en parle en connaissance de cause – et non pas simplement qu’on additionne les adjectifs (directe, représentative, participative) au substantif (démocratie).
Pour l’instant, contentons-nous de saluer l’ensemble de ces bénévoles qui, par esprit de service, par ambition ou par égo, favoriseront, de toute façon, un débat citoyen certainement profitable et utile.
Les fleurs sont lancées, le temps de cerises, ce sera pour un peu plus tard…
