Rentrée studieuse mais peu laborieuse au Conseil Métropolitain, réuni en séance plénière après les vacances d’été. A l’ordre du jour, essentiellement des délibérations administratives qui ont été votées sans trop de polémiques entre majorité et oppositions.
Il est vrai que l’absence justifiée de la sénatrice Dominique Estrosi a privé le socialiste Paul Cuturello de sa cible habituelle en matière de logements et, donc, nous n’avaons pas eu le plaisir d’assister à un piquant duel (verbal) de plus.
Pour tout dire, le seul moment fort a été l’approbation de la participation à l’appel à projets par les Espaces Valléens (Tinée et Vésubie) pour obtenir des financements européens Feder pour 18 M€ et régionaux CIMA pour 24 M€ d’euros pour le projet « itinérances » considéré comme un vecteur de développement économique de ces territoires à travers une activité touristique, des biens culturels et naturels.
En outre, l’absence temporaire de Christian Estrosi, parti à la rencontre des Réfugies du TER PACA *, a vu le Vice-Président vicaire Louis Négre gérer les travaux de l’assemblée comme un Commandant en sous-chef : par conséquence, le rythme a pris une accélération qui a permis d’éviter le traditionnel marathon oratoire dans lequel au déferlement des mots ne correspond pas toujours un égal contenu de concepts.
Naturellement , la politique a repris ses droits lors de certains passages et d’autre part le rapport numérique entre majorité et opposition ne laisse pas, à ces derniers, beaucoup d’autre voies pour exercer leur rôle.
Marie Christine Dorejo, se faisant porte-parole d’un collectifs d’usagers, a soulevé le problème des changements de fréquences et horaires des transports vers les communes de l’arrière-pays.
Marie-Christine Arnautu, elle, a profité des dossiers administratifs concernant les Moulins et l’Ariane, pour fustiger la politique de la ville mené par Christian Estrosi. Aucun rapport entre les deux mais l’occasion était trop belle pour qu’une femme politique experte ne s’en saisisse pas pour quelques piques à la saveur de campagne électorale.
Enfin, la délibération concernant l’acquisition (il s’agit d’un portage transitoire avant que la Ville en soit la destinataire) du foncier de l’ex-hôpital Saint-Roch par l’Etablissement Public Foncier PACA afin d’éviter un possible programme immobilier privé a relancé le thème de sa destination.
Christian Estrosi a, encore une fois, démenti l’option de la nouvelle mairie. On sait que son objectif est de le destiner à un îlot de police (nationale et municipale) et des services annexes (centre de surveillance et de protections des victimes), préservant la partie noble avec le cachet qui la caractérise (façade et patio).
Une autre partie, pourrait être abattue et devenir la source de financement de l’ensemble de l’opération grâce à un programme immobilier traditionnel (logements, bureaux, parkings souterrains).
C’est seulement une piste de réflexion et il est inopportun d’en parler à ce stade – a dit Christian Estrosi en répondant aux interrogations critiques des opposants (Aral, Nofri, Allemand).
L’argument sera repris en Conseil Municipal de Nice vendredi prochain, mais Patrick Allemand a pris les devants et devancé la demande afin d’en faire un lieu de retraite public (EPHAD): une belle idée certes, mais, dans ce cas, qui signera le chèque pour financer l’opération?
Suite aux prochains épisodes…