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22 novembre 2024

Un été 2017 paradoxal (du point de vue climatique)

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Ce 21 septembre , c’est la fin du solstice et de l’été.

L’été 2017 a été très chaud… exceptionnellement sec dans certaines régions, humides dans d’autres… et l’ensoleillement a été très irrégulier, très « bien parti » en juin avant la chute.

En fait, l’excédent thermique s’est surtout détaché en juin, juillet et août étant restés moins d’un degré au-dessus de leurs normales.

Un été très chaud, paradoxalement peu ensoleillé et presque normalement ensoleillé.

Lisons ci-dessous quelques chiffres qui nous reportent à la réalité des faits.


La chaleur a largement dominé durant quasiment tout le mois de juin jusqu’au 15 juillet, et au delà de cette date sur le quart sud-est où des épisode caniculaires se sont encore invités en août, alors que le thermomètre accusait une baisse sensible sur le reste de la France.

Au final, l’été 2017 figure sur le podium des étés les plus chauds depuis 1945 avec 20,8 degrés de moyenne nationale, calculée sur 170 stations, derrière les 20,9 degrés de 2015 et surtout les 22,2 degrés de 2003, toujours largement devant.

Cet été a été marqué par une canicule précoce mi-juin et des records de chaleur battus sur de nombreuses régions. Les épisodes caniculaires se sont encore produits en première quinzaine de juillet, avant de reculer vers le sud-est entre fin
juillet et août, alors que les autres régions retrouvaient des températures plus ou moins de saison.

Omniprésente depuis juillet 2016, la sécheresse se tasse depuis le mois de mai, tendance persistante durant les trois mois d’été à l’échelon national, mais avec des disparités régionales marquées.

Résultat : 146 mm pour les trois mois d’été pour une moyenne trentenaire de 153 mm. Le déficit se réduit donc à 4,6%. La sécheresse a toutefois durement éprouvé les régions du sud-est où la pluie est restée quasiment absente tout l’été, tandis que le sud-ouest et la moitié nord retrouvaient des couleurs avec des précipitations normales à excédentaires.

Sur les 14 derniers mois, depuis le début de la sécheresse, l’hexagone a reçu 659 mm de pluie pour une normale de 868 mm, soit un déficit de 24%, valeur remarquable sur une période aussi longue.

Contrairement à 2015 et 2016, l’été 2017 a été très orageux, en particulier le mois d’août, marqué par des contrastes thermiques et hygrométriques nord-sud boostant les orages.

Sur les trois mois d’été, le soleil s’est manifesté 721 heures sur la France au lieu de 735 en temps normal, petit déficit dû essentiellement à la deuxième quinzaine de juillet, très sombre, et au mois d’août mitigé.

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