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21 novembre 2024

« Un festival c’est trop court » … et c’est bientôt !

Vincent Marty
Vincent Martyhttps://www.nicepremium.fr
Ancien rédacteur en chef du site d'information Nice Premium. Chef de projet web et social. Intervenant à l'IPAG Business School.

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Un Festival c'est trop court
Un Festival c’est trop court
La pré ouverture du 7ème festival du court métrage : « Un festival c’est trop court », s’est tenue Mardi 3 avril, à la faculté des lettres de Nice. L’association a présenté Hay motivo!

La pré ouverture du 7e festival du court métrage : « Un festival c’est trop court » s’est déroulée hier soir sur l’Agora de la faculté des lettres de Nice. L’association héliotrope, a projeté, devant un public en majorité étudiant, un extrait de Hay Motivo ! Ce projet de 33 courts métrages, réalisé en 2004, par 33 réalisateurs espagnols, a pour objectif de dénoncer la réalité politique et sociale espagnole. Ces courts métrages se sont focalisés plus précisément sur la politique de José Maria Aznar (ancien président du Parti populaire et président du Gouvernement espagnol de 1996 à 2004). Hay Motivo, permet de montrer les problèmes que le pouvoir exécutif espagnol a négligé, manipulé et caché à l’opinion publique. Aucun sujet n’est oublié.
Agora de la Faculté des Lettres de Nice
Agora de la Faculté des Lettres de Nice
« Libre », organise une rétrospective de l’actualité politique et sociale, entre un chauffeur de taxi et son client. « Soledad », de son côté met en évidence la solitude et la pauvreté des personnes âgées. « El club de las mujeres muertas » nous chante, dans des paroles directes et sans appels, les douleurs des femmes battues. « Catequesis » aborde quant à lui le sujet de la pédophilie cléricale, sur fond de protection de l’état (dans un pays où ce dernier finance les églises). Le récit nous est fait par une vieille dame, dont le texte (de Juan José Millas) percute dans ses mots et son absence de tabous. « Las Barranquillas », pose un œil critique, grâce à des images et des entretiens marquants, sur l’état de l’abandon (dans des bidonvilles à deux pas de Madrid), de drogués séropositifs, qui faute d’aides, se contaminent sans grandes chances de soins. Mais dans ce flot d’images sans appels, un court métrage a choisit l’humour pour revendiquer un accouchement plus digne. « Por tu propio bien » met en scène, un « homme enceinte ». Cet espagnol, dans toute sa pilosité prend la place d’une femme qui accouche. “L’accouchement nous appartient, rendez-le nous !” conclut le court métrage qui révèle le manque de naturel et de tranquillité nécessaire durant cet acte.
Por tu propio bien
Por tu propio bien
Enfin, « Muertos de segunda » revient sur la mort du caméraman espagnol décédé lors de l’attaque de Bagdad, (après le tir d’un tank américain vers l’hôtel Palestine). Les témoignages de la famille sont âpres mais objectifs et mettent en évidence là encore, l’exercice difficile du droit à la liberté d’expression. Cet ensemble de courts jette ainsi un regard éclairé, sur la censure et les tabous, pour ne révéler que les faits. L’association héliotrope grâce à ces courts métrages, nous montre la force de la « forme courte » exprimée en cette année 2004. L’Espagne n’est pas si loin et nous ressemble comme deux gouttes d’eau…amères. https://www.nicefilmfestival.com/

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