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23 novembre 2024

Un heureux dénouement pour la famille Santos

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jpg_samedilibe-santos.jpg Judith et Vincent sont arrivés tout droit des Philippines il y a 9 ans direction Cannes. En 2005, naît Véa, leur petite fille. Travaillant comme homme et femme de ménage pour des Cannois, ils font la demande depuis plusieurs années afin d’obtenir la régularisation de leurs papiers : en vain. Le 28 juillet 2009, la police Nationale fait irruption au domicile cannois de la famille. La famille est placée en garde à vue et transférée au centre de rétention du Canet. Durant 17 jours, de nombreuses associations, notamment dans les Alpes-Maritimes et dans les Bouches-du-Rhône, mèneront un combat pour que soit libérée la famille. La veille du 14 août – date à laquelle la famille de Santos devait être reconduite aux Philippines -, Christian Estrosi Ministre chargé de l’Industrie et Maire de Nice demande à Eric BESSON, Ministre de l’Immigration, que soit « reconsidérée la situation de la famille SANTOS, pour des raisons humanitaires et au vu de l’urgence de la situation ». L’après-midi du 14 août, la famille quitte le centre de rétention de Marseille direction Cannes ou les Santos sont assignés à domicile.
Après cette lutte, Judith, Vincent et la petite Véa sont libérés. De retour dans leur résidence cannoise, le combat est loin d’être terminé : il faut encore lutter pour l’obtention d’un titre de séjour. Le 2 septembre dernier, la préfecture valide le dossier mis en place par la famille et les associations. Les santos sont libre de circuler et de travailler en France.

Une loi pour régulariser les sans papiers…

En 2007, Brice Hortefeux alors ministre de l’immigration fait voter une loi permettant aux patrons de demander la régularisation de leurs salariés pour une durée de 3 ans. Mais sur les 182 emplois proposés par le ministère, les étrangers ne peuvent exercer qu’une trentaine d’emplois. Cela réduit donc leur chance de bénéficier d’une régularisation. Les 152 autres postes sont réservés aux ressortissants européens. On dénombre à ce jour 400 000 sans-papiers en France. Une majorité paie leurs impôts et leurs cotisations. Cependant, tous ne sont pas déclarés et le gouvernement doit prendre des mesures pour forcer les chefs d’entreprises à régulariser la situation des clandestins.

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