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22 novembre 2024

Un mois de juillet très moyen pour les hôteliers de la Côte d’Azur

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Après un hiver très difficile, des mois d’avril, mai et juin plutôt bons – encore que la hausse de la TVA empiète sur les recettes nettes – le mois de juillet aura été très moyen alors qu’il était excellent l’an dernier, et ce, malgré de grandes animations comme les festivals de Jazz de Nice et de Juan les Pins.


tourisme_nice.jpg Ce résultat n’est pas en ligne avec celui annoncé par le maire de Nice, hier, à l’occasion de l’inauguration du poste de Police municipale et de la Brigade du Port : + 27% pour l’ hôtellerie et la restauration.

Si les hôteliers sont étrangers à ce pourcentage, doit-on en déduire que les restaurants ne désemplissent pas à Nice et sur la Côte d’Azur ? Ou bien que le chiffre communiqué ne soit tout simplement pas bon… ni vérifié ?

Plusieurs raisons à cela, au delà du découragement généralisé des français et, de fait, des hôteliers et restaurateurs locaux.

La météo, d’abord, qui n’a pas été très bonne et a beaucoup pénalisé le haut pays qui a une très mauvaise saison d’été,

La détestable impression donnée à l’étranger par la France : Taxes, grèves, manifestations et insécurité,

La crise en Ukraine qui a entraîné une chute de la clientèle russe,

Le Ramadan qui a privé Cannes de saoudiens,

L’effet coupe du monde qui a probablement incité certains à rester chez eux, sur leur canapé comme en témoigne l’explosion de la restauration livrée à domicile ou à emporter durant cette période,

Ou encore, le Tour de France qui l’an dernier partait de Nice et avait été un apport important pour Nice et pour la Métropole.

Le mois d’août se présente sous de meilleurs auspices grâce à un retour des canadiens, italiens et américains, encore qu’abattre un avion en vol n’incite pas à utiliser ce moyen de transport, et cela montre, une fois de plus, l’urgence des liaisons ferroviaires rapides tant vers l’est que vers l’ouest.

Les mois de septembre et octobre se présentent eux, plus normalement, par contre l’hiver est très inquiétant avec la préoccupation d’assister à quelques fermetures d’hôtels et de restaurants déjà en difficulté.

Pour Michel Tschann , président de ce syndicat professionnel : « Nous continuons naturellement nos efforts pour la formation de nos personnels, les rénovations si nécessaires, l’environnement, etc…encore faudrait-il un environnement économique, administratif et social cohérent, stable et compétitif par rapport à nos concurrents. »

Comprenne qui voudra… ou pourra !

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