Baptisé « BatuCarnaval », le Crous Nice-Toulon a organisé pour les étudiants une animation festive rythmée par les percussions brésiliennes de la compagnie Pangaea. Un petit clin d’œil au carnaval de Nice qui n’aura pas lieu.
À la résidence étudiante de la Baie des Anges, dans les hauteurs de Nice, il est tout juste midi lorsque les premiers tambours commencent à battre à l’unisson. Dans cette résidence d’habitude si bien silencieuse, la compagnie « Pangaea » prend le monopole d’un lieu de vie marqué par la présence des étudiants. Les plus curieux ont sorti la tête de leur appartement, des sourires sur les visages des étudiants et surtout un peu de vie dans un contexte actuel bien terne.
À la manœuvre de la troupe, un homme déguisé en « homme de cro magnon » mène son orchestre. Alors que la température est agréable à l’extérieur, il dirige son équipe bien organisée de six personnes. Le rythme est intense dans les travées de la résidence, le bruit des percussions résonne et tout le monde semble apprécier le spectacle. En plus de les entendre, la groupe « Pangaea » a joué le jeu à fond en cette matinée, des déguisements festifs, des tambours aux couleurs du pays du carnaval et bien évidemment ce masque que l’on présente plus afin de maintenir et respecter les mesures sanitaires.
C’est bon pour le moral
Alors que cette année, la « Bataille des Fleurs » et le carnaval niçois est une simple illusion, cette initiative menée par le Crous fait du bien au moral des étudiants. Alors que les temps sont durs pour certains étudiants notamment marqués par des problèmes de précarités et de solitude, cette animation intervient comme un geste de solidarité. « C’est un petit geste mais cela montre que l’on pense à nous, c’est important de se sentir soutenu » indique une étudiante entre les battements des tambours. Un élan de solidarité mais également l’occasion de rendre hommage à l’indétrônable Carnaval de Nice, qui n’aura malheureusement pas lieu cette année pour cause de pandémie mondiale. De la bonne humeur, des chorégraphies, pendant une heure, on s’y est presque cru.
Ce n’est pas la première fois que le Crous oeuvre pour les étudiants. En décembre 2020, il avait organisé une première déambulation musicale et lumineuse aux pieds de la résidence Jean Médecin. Devant le plaisir et l’extase des étudiants le Crous a décidé de reconduire une performance destinée à ses étudiants.