C’était avant tout un devoir de réunir en session extraordinaire le Conseil municipal pour s’exprimer sur la guerre en cours sur le territoire ukrainien suite à l’agression des forces armées russes.
Ce qui a été fait ce matin avant le Conseil municipal ordinaire.
Bien évidemment le côté humanitaire était au centre des délibérations avant toute autre considération à caractère politique ou géostratégique.
Les récentes manifestations en soutien du peuple ukrainien qui ont eu lieu sur la Promenade des anglais n’ont pas eu besoin d’être rappelées et l’unanimité a été acquise après le discours d’introduction du maire de Nice qui a tout de même voulu évoquer l’impact économique que cette guerre aura sur l’économie azuréenne. C’est ainsi le tourisme, les échanges commerciaux, et les approvisionnements énergétiques qui en seront très certainement affectés, même si à ce stade, toute prévision est prématurée.
Mais ce matin, l’économie n’était pas le sujet, mais bien comment l’on pouvait porter une aide réelle à la population restée sur place et à ceux qui ont dû s’enfuir en laissant leur lieu de vie et leur foyer.
Les oppositions ont accompagné de leur vote les délibérations proposées, chaque groupe mettant l’accent sur ses affinités : le côté humanitaire pour madame Chesnel ( EE-LV) et le géopolitique pour Philippe Vardon (RN).
Nice assure les ukrainiens de sa solidarité et de son soutien face à la tragique épreuve qu’ils traversent. Pour rendre concrète cette aide, la Ville s’organise, sous l’égide de l’agence métropolitaine de sécurité sanitaire, environnementale et de gestion des risques, pour répondre aux trois priorités : la collecte numéraire, l’aide matérielle et l’accueil des réfugiés.
Les actions suivront en fonction de l’évolution de la situation.