Les clignotants de l’économie azuréenne (au premier semestre) sont au rouge même si on ne peut pas parler de catastrophe. Sauf la croissance importante ( +5%) du pôle des sciences de la vie situé dans le basin grassois, le reste du département reste atone.
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Pas de croissance signifie, comme nous l’apprend l’ABC de l’économie, ralentissement des investissements, de la consommation des ménages, hausse du chômage.
C’est ce que les chiffres présentés par le « politburo » entrepreneurial (Bernard Kleynhoff, président de la CCI, Jean-Pierre Galvez, président de la Chambre des Métiers et d el’Artisanat, Georges Bisson, président de l’UPA, Yvon Grosso, président de l’UPE, Jean-François Agostini, directeur du développement du territoire) ont montré à l’occasion du baromètre économique.
D’ailleurs l’économie du territoire, axée sur immobilier et tourisme, ne peut que suivre le cycle de la conjoncture et encore que cette dernière a profité du retour des scandinaves suite aux printemps arabes et conséquences qui vont avec.
Bref, si la politique gouvernementale a été épinglée, les décideurs locaux ne nous pas dit grande chose quant à leur capacité d’inverser la tendance.
Faire des constats c’est bien, mettre en évidence les difficultés aussi, mais si on avait quelques propositions innovantes ce serait mieux encore.
Ce ne sont jamais les pleureuses ( par ailleurs, métier très en vogue) qui ont fait avancer les choses.
Et ce ne pourra pas non plus être toujours la politique d’investissement public qui a dans le Président ( de la Métropole)-Maire (de Nice) Christian Estrosi le plus dévoué élève de la doctrine de Keynes ( ce qui est tout à son honneur) en temps de disette afin de supporter l’emploi et la cohésion sociale : des centaines de millions d’euros ont été investis dans les différents projets et dans la politique événementielle qui récemment , après les manifestations sportives et d’entertainment populaires, a vu dans l’exposition dédié à Matisse une initiative de tourisme culturel, un créneau à haute valeur ajoutée aujourd’hui prisé.
Là aussi il faut dire: attention! Il y a un équilibre à préserver et respecter.
En attendant les résultats de l’OIN de la Plaine du Var et ses 30/30/50 mille emplois dans les 10/20/30 ans à venir ( ce qui laisse de la marge pour les ajustements de ces prévisions!!! ) dans les métiers de l’économie innovante ( pour le moment on entend parler d’Ikea et Cap 3000) la Président-maire ne pourra pas sortir en continuation de son chapeau des nouveaux projets concernant des infrastructures , finance oblige.
Si la situation de l’endettement de la Métropole est maitrisable ( comme vient de le confirmer la Chambre Régionale des Comptes publiques), il ne reste pas vrai que les dettes sont des dettes et ,que tôt ou tard, il faudra les payer.
Enfin, si on veut regarder l’avenir avec confiance et optimisme , on peut toujours se référer à la loi de Berthold: après la pluie ne pourra venir que le soleil.