Après d’autres services publics en délégation, la gestion du Palais Acropolis et du Palais des exposition reviendront dans le giron de la municipalité qui les gérera en direct.
Ce sera à la fin de l’année quand le contrat de gestion confié à LG Events prendra fin du point de vue contractuel.
Plusieurs indices lassaient prévoir cet issu : les rapports pas plus que corrects de la Mairie avec un concessionnaire qui, par sa taille internationale, était un fournisseur de services difficile pour un client exigent comme la Mairie de Nice et son maire qui n’aime pas trop les interlocuteurs rigides…, la volonté affichée de Christian Estrosi de gérer en régie directe les activités où la ville est partie prenante.
Les précédents des cantines scolaires et cuisine centrale, transports urbains, eaux , parkings et autres sont des exemples qui donnent une indication plus que suffisante pour comprendre la stratégie « in-house » du maire de Nice qui parle d’une évaluation et décision « cas par cas ».
Mais puisque la décision va toujours dans la même direction, on devrait plutôt dire…coup après coup!
Pour le court-terme, il s’agit d’aller plus loin sur le plan de la commercialisation de cet équipement, qui date de 1984 et pour lequel la Ville a investit depuis 2006, 20 millions pour sa rénovation.
Dans le moyen-terme, l’activité du tourisme d’affaires et congrès/expositions basculera vers le futur Parc International des Expositions qui sera bâti sur l’emplacement actuel du MIN qui, lui, ira à la Baronne.
Compte tenu de l’impact de ce secteur d’activité sur l’économie locale, cette échéance oblige la municipalité a se doter d’une politique globale , coordonnée avec tous les acteurs de la filière.
Le Maire de Nice a annoncé la mise en place d’un comité de pilotage composé d’experts ayant pour but de définir un nouveau schéma d’offre globale pour mieux concurrencer d’autres territoires qui ont pris l’avantage.
En fait, si le futur du Palais des Exposition actuel est facilement prévisible, il sera le Palais des Sports qui fait cruellement défaut , la destinée du Palais de l’Acropolis pose question.